Peintures monumentales
Ensemble des peintures monumentales de l'église et de la sacristie
Auvergne-Rhône-Alpes ; Isère (38) ; Crémieu ; abbaye, couvent des augustins, actuellement église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (n°2)
38138
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Crémieu
Abbaye, couvent des augustins, actuellement église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (n°2)
IA38000121
Sacristie
L'église des augustins et la sacristie présentent des vestiges de peintures monumentales de différentes époques, dont certains n'apparaissent que par sondages. Les plus anciens se situent dans le choeur et illustrent le thème du credo apostolique, accompagné de représentations de saints. Les piliers laissent entrevoir des traces de peintures héraldiques, correspondant sans doute à des chapelles familiales fondées dans l'église ; celles de la chapelle du Saint-Sépulchre sont les mieux conservées. Les retombées des voûtes de la sacristie étaient soulignées de bandeaux peints, accompagnés d'extraits de psaumes. Lors de la construction du lambris de couvrement, une frise de rinceaux l'a souligné, dont des vestiges conséquents sont conservés tant dans la nef que dans les combles.
Fragment
Armoiries (peintes)
Pilier gauche du chevet, armoiries de la famille Dizimieu : écartelées au 1 de gueules à 3 roses disposées 2, 1 (Dizimieu) ; aux 2 et 4 bandé de gueules et de ? de 8 pièces (Ferrand ?) ; au 3 de gueules à 2 clefs en sautoir surmontées d'une fleur de lys (Clermont). Pilier ouest de la 4e travée de la nef, armoiries non identifiées : écartelé d'azur et d'or, accompagné de supports ? Pilier est : traces de frises de fleurs de lys argent sur fond azur sur les 4 faces.
Lieu d'exécution : Rhône-Alpes, 38, Crémieu
2e quart 14e siècle ; 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 2e quart 18e siècle
1748
Dès l'origine, un programme de peintures monumentales accompagna la construction de l'église. Aux peintures du choeur des années 1330-1350, furent adjointes des peintures héraldiques. Ainsi, plusieurs membres de la famille Machy-Bonnardel demandent à être enterrés dans l'église. Antoinette de Ballefin, veuve d'Annibal de Loras, puis d'Humbert Machy, donne 300 livres pour faire mettre ses armes et celles de ses maris, aux piliers où sont les autels de sainte Dorothée (Acte notarié, 27 janvier 1653). Les vestiges conservés se situent dans la chapelle du Saint-Sépulcre et sur les piliers de l'église. Sur le pilier gauche du chevet sont peintes les armes de la famille Dizimieu, que l'on retrouve également sur la cloche fondue en 1631. Au 17e siècle, une campagne de rénovation recouvre l'ancien décor ; elle se poursuit au siècle suivant : en juillet 1748, le peintre italien Guilliaume peint un trophée au-dessus de la porte de la sacristie, peinture peut-être toujours en place (A.D. Isère : Chronique Ollivet, t. 1, p. 176). L'ensemble, masqué par les enduits blancs du 19e siècle, a peu à peu été mis au jour. Une campagne de dégagement des peintures du choeur est envisagée dans les prochaines années.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier avec sous-dossier
Peinture monumentale
IM38000330 ; IM38000502 ; IM38000503 ; IM38000504
1997
1998
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