Machine à usiner par copiage
Machine à sculpter les têtes de pipes
Machine à usiner par copiage (machine à sculpter les têtes de pipes)
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Claude ; atelier de pipier (non étudié)
39478
Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude centre et faubourg
Etables
Atelier de pipier (non étudié)
En écart
Au rez-de-chaussée de l'habitation
Industrie du bois
Matériau d'origine végétale (solide en masse, produit semi-fini)
Acier ; bois ; fer ; fonte de fer
Cette machine à sculpter mécanique fonctionnait suivant le principe du pantographe : le déplacement d'un palpeur sur un modèle entraînait une mise en mouvement identique de 14 fraises et la sculpture simultanée de 14 têtes de pipes. Le bâti fixe et le bâti mobile sont en bois (chêne ?) et en fer, les pièces de renfort sont métalliques. Le bâti mobile porte le modèle et le palpeur à l'avant, les fraises et les ébauchons à l'arrière. Chacun des 4 montants verticaux étant articulé à sa base, il forme un parallélogramme déformable. Cette disposition permet d'incliner palpeur et fraises vers l'avant ou vers l'arrière et, ainsi, de ne pas limiter la sculpture au seul plan vertical. Le modèle et les ébauchons peuvent tourner solidairement, afin de sculpter les côtés par exemple : en repoussant le modèle vers l'arrière, il s'accouple avec les porte-broches sur lesquels sont fixés les ébauchons et engrène leurs roues dentées avec celles fixées sur le bâti. L'ouvrier peut alors, sans bouger de sa place, faire pivoter têtes et modèle à l'aide d'un système de renvoi par chaînes.
Dimensions totales : h = 220 cm, la = 260 cm, pr = 350 cm (250 sans la pédale)
En état de marche ; mauvais état ; remaniement
Le bâti en bois et les 14 fraises, à l'arrière de la machine, ont été supprimés dans les années 1970. Ils ont été remplacés par une barre métallique portant 2 groupes de 2 supports de fraises ; chaque groupe est actionné par un moteur. L'un des groupes est en état de marche.
Franche-Comté, 39, Saint-Claude
Limite 19e siècle 20e siècle
Cette machine à sculpter les têtes de pipes est due au pipier Lamberthod, établi à Saint-Claude dans le quartier du Grand Plan. Vraisemblablement unique, elle est peut-être réalisée au tout début du 20e siècle, en s'inspirant fortement de celle imaginée vers 1863 par Joseph-Honoré Dalloz (dit Dalloz-Dessertine). Elle est achetée à la fin des années 1960 par Raymond Monneret puis cédée à Olivier Racine en 1969. D'un fonctionnement déficient, elle est modifiée peu après par le constructeur mécanicien san-claudien Armand Lizon, installé à Etables. Sa capacité est alors ramenée de 14 à 4 têtes sculptées simultanément ; l'ancien moteur Malécot, de 3 ch., est supprimé. Malgré cela, elle ne sert qu'à des démonstrations et est actuellement inutilisée, quoiqu'en état de marche.
Propriété privée
Dossier avec sous-dossier
Modèle industriel (40)
IM39001652
Moteur électrique
2000
2000
Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
VISPAL-IVR43-RACINE-SCULPTURE