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Plateforme ouverte du patrimoine

traverses de chemin de fer en bois

Désignation

Dénomination de l'objet

Traverse de chemin de fer

Titre courant

Traverses de chemin de fer en bois

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Auvergne-Rhône-Alpes ; 39 ; 01 ; voie ferrée Andelot - La Cluse dite ligne des Hirondelles

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté ; Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

La voie ferrée Andelot - La Cluse

Nom de l'édifice

Voie ferrée Andelot - La Cluse dite ligne des Hirondelles

Référence Mérimée de l'édifice

IA00141263

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Sur la plate-forme sous les rails

Description

Catégorie technique

Patrimoine ferroviaire ; charpente

Matériaux et techniques d'interventions

Bois

Description matérielle

Placées perpendiculairement à la voie, les traverses transmettent au ballast la charge des rails, dont elles maintiennent l'écartement (1, 437 m pour des traverses en bois) et l'inclinaison (au 1/20e, vers l'intérieur). Le travelage actuel varie de 1500 à 2000 traverses par kilomètre (soit une traverse tous les 50 à 70 cm), autorisant la circulation de véhicules ayant jusqu'à 20 à 22 t de charge par essieu ; le travelage standard SNCF est de 1666 traverses au km (une tous les 60 cm). Les traverses SNCF en bois font généralement 260 cm de long sur 25 cm de large et 15 cm d'épaisseur. Leur partie supérieure est entaillée aux endroits où seront fixés les rails : cette zone, qui porte le nom de table de sabotage, présente l'inclinaison requise pour le rail. Le bois retenu est, de préférence, un bois dur (chêne, hêtre, robinier ou bois exotique) mais le charme, l'orme, le chataîgnier et le pin ont pu être utilisés. Flexibles et simples de mise en oeuvre, les traverses bois ont cependant une durée de vie réduite (20 à 30 ans) car elles pourrissent, d'où leur traitement chimique (généralement à la créosote, par imprégnation sous vide). Elles sont aussi susceptibles de se fendre, notamment aux extrémités : elles sont alors renforcées, à l'origine par des boulons et des esses, ensuite par des frettes et fils métalliques (suivant divers systèmes : Delors 1939, Durrenberger 1956, Fassetta 1971). Elles présentent souvent plusieurs clous dont la tête porte des inscriptions, chiffres ou lettres : année de confection (tête carrée), identification de l'établissement de fabrication (lettres), écartement de la voie (tête ronde), identification du bois et de son traitement...

Dimensions normalisées

Dimensions habituelles à la SNCF : l = 260, la = 25, h = 15

État de conservation (normalisé)

En service

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Etape de création

Oeuvre de série

Siècle de création

2e moitié 20e siècle

Description historique

Les traverses en bois en place datent de la seconde moitié du 20e siècle. A l'origine du chemin de fer, les constructeurs ont hésité quant à la composition de la voie : rails métalliques ou en bois, fixés sur des dés de pierre ou des pièces de bois, elles-même disposées dans le sens des rails (longrines) ou perpendiculairement. Le système qui l'a emporté, et qui est le plus répandu, est celui des traverses en bois perpendiculaires, bien que la faible longévité de ce matériau ait encouragé la recherche de solutions alternatives (traverses métalliques, en béton, etc.). En 1912, sur la section de voie Morez - Saint-Claude, les coupons de rail Vignole modèle P.M.-A. (en acier, 12 m de longueur et 39, 25 kg par mètre courant) sont supportés par des traverses en chêne créosoté, au nombre de 14 à 17 par rail suivant la déclivité (soit une tout les 70 à 85 cm). La voie ferrée Andelot - La Cluse constitue actuellement une sorte de conservatoire où sont représentés plusieurs de ces systèmes.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public de l'Etat

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2008

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Extrémité d'une traverse avec frettage Delor, esses et clou.
Extrémité d'une traverse avec frettage Delor, esses et clou.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Traverse avec clous. Traverse fabriquée en 1965 (clou à tête carrée avec le millésime 65) par l'atelier Arnaud Beaunartin (Neuf-Brisach, Haut-Rhin) et destinée à être posée avec un écartement de 1,440 m (clou à tête ronde portant le nombre 40).
Traverse avec clous. Traverse fabriquée en 1965 (clou à tête carrée avec le millésime 65) par l'atelier Arnaud Beaunartin (Neuf-Brisach, Haut-Rhin) et destinée à être posée avec un écartement de 1,440 m (clou à tête ronde portant le nombre 40).
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Exemple de voie avec traverses en bois. Voie ferrée au point kilométrique 070.700, en aval du passage à niveau n° 54 (commune de Saint-Claude).
Exemple de voie avec traverses en bois. Voie ferrée au point kilométrique 070.700, en aval du passage à niveau n° 54 (commune de Saint-Claude).
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Extrémité d'une traverse avec frettage Delor.
Extrémité d'une traverse avec frettage Delor.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Exemple de voie avec traverses en bois. Voie ferrée au point kilométrique 070.700, en aval du passage à niveau n° 54 (commune de Saint-Claude).
Exemple de voie avec traverses en bois. Voie ferrée au point kilométrique 070.700, en aval du passage à niveau n° 54 (commune de Saint-Claude).
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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