Horloge d'édifice
Horloge d'édifice L.-D. Odobey Cadet
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 35 quai Aimé Lamy ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
39368
Anciennement région de : Franche-Comté
Morez
Aimé Lamy (quai) 35
École professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
IA39000662
En ville
Bâtiment de l'enseignement (B), étage de comble
Horlogerie
Fer ; fonte de fer ; acier ; bronze ; laiton ; émail ; chêne ; béton ; verre
Protégé par une caisse en chêne, partiellement vitrée et s'ouvrant sur l'avant, le mouvement à poids, balancier (en acier avec une lentille de 25 cm de diamètre) et échappement à ancre, est supporté par un bâti en acier et en fonte (aux extrémités), boulonné, reposant sur deux traverses en bois, partie intégrante de la caisse. Ses engrenages et transmissions sont en acier et en bronze ou en laiton et il présente la caractéristique d'utiliser des roulements à billes pour certains axes. Le remontage de la sonnerie (système à râteau) des heures (à gauche) et de celle des quarts d'heure (à droite) s'effectue à l'aide de deux moteurs électriques, d'un quart de cheval chacun. Le mouvement est relié à un petit cadran de contrôle émaillé blanc, fixé sur le bâti métallique, et, à l'aide d'un mécanisme de renvoi d'angle par engrenages (visible sur le haut de la caisse) et d'une longue tige métallique, au cadran extérieur. Ornant la façade du bâtiment de l'enseignement (B), carré, ce dernier est en béton et porté par un grand chariot métallique (dont les roues sont guidées par deux rails) afin de pouvoir être reculé dans le comble pour les opérations de maintenance et nettoyage. Trois cloches de dimensions différentes, sonnant les heures, les demis et les quarts, sont fixées à une poutre métallique au-dessus de la caisse.
Dimensions (en cm) du mouvement : h = 85 (140 avec le balancier), la = 162 (125 sans les moteurs), pr = 60. Dimensions de la caisse en bois : h = 175, la = 193, pr = 100. Dimensions du cadran extérieur : l = 350, la = 350. Dimension des cloches (de gauche à droite) : d = 50, 37 et 33, h = 48, 36 et 30.
Inscription concernant le donateur ; inscription concernant le fabricant ; inscription concernant le lieu d'exécution ; date ; plaque signalétique
Inscription peinte sur une plaque émaillée (vissée en façade de la caisse en bois) : Horloge offerte par Mr Albert Odobey Industriel Constructeur / Ets L.D. Odobey Cadet / Installée en juin 1933. Inscription peinte sur le cadran de contrôle : L.D. Odobey Cadet / Morez-du-Jura. Plaque signalétique des moteurs : Julien & Mège / 22, Bd des Hirondelles / Lyon / [...] / Type F2 N° [90173 ou 90175] HP 1/4 [...] Inscriptions (fondues) sur les cloches : Fonderie Paccard Annecy / Don de Albert Odobey / 1933 / 58 [pour la cloche de gauche ou 59 (cloche centrale) ou 60 (cloche de droite) ].
Odobey Albert (donateur)
Lieu d'exécution : Franche-Comté, 39, Morez ; lieu d'exécution : Rhône-Alpes, 69, Lyon ; lieu d'exécution : Rhône-Alpes, 74, Annecy
2e quart 20e siècle
1933
L'horloge a été fabriquée et installée en 1933 par la société Louis-Delphin Odobey Cadet. Etablie à Morez en 1858, celle-ci a sa fabrique aux n° 5 et 6 quai de l'Hôpital, actuel quai Jobez (fermée en 1964, l'usine sera détruite en 1989). L'horloge a été donnée par son directeur Albert Odobey (1876-1946) qui, en tant qu'inspecteur départemental de l'Enseignement technique, a oeuvré pour la transformation de l'Ecole pratique de Commerce et d'Industrie en Ecole nationale d'Optique. Elle fait appel à deux moteurs électriques de la société lyonnaise Julien & Mège (22 boulevard des Hirondelles) et à trois cloches de la fonderie Paccard, d'Annecy (fondée en 1796 à Quintal, en Haute-Savoie, puis déplacée à Annecy-le-Vieux vers 1855). Auparavant abritée par un édicule en béton implanté sur le toit terrasse, elle a été transférée dans l'étage de comble lors de la surélévation du bâtiment en 1954.
Propriété d'un établissement public
Cette horloge est à la fois représentative des fabrications de l'entreprise L.-D. Odobey Cadet et des autres fabricants d'horloges d'édifice du Haut Jura, et atypique par certaines innovations techniques et par son histoire. Elle rappelle en outre que, rendant compte du passé industriel de la ville, l'Ecole nationale d'Optique comptait initialement une section Grosse horlogerie, rapidement disparue.
À signaler
Dossier individuel
Moteur électrique alternatif monophasé ; cloche
2002
2010
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00