Instrument de calcul mécanique
Machine à calculer
Metal
Instrument de calcul mécanique (machine à calculer Metal)
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 35 quai Aimé Lamy ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
39368
Anciennement région de : Franche-Comté
Morez
Aimé Lamy (quai) 35
École professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
IA39000662
En ville
Bâtiment de l'enseignement (B), salle Prélat
Métrologie
Acier ; aluminium ; laiton
Entièrement métallique, la machine à calculer dispose d'un clavier complet, à 8 colonnes de 10 touches, auquel est adjointe à gauche une 9e colonne (vraisemblablement utilisée pour les multiplications). Elle a un compteur de 8 chiffres et un totalisateur de 16 chiffres.
Dimensions (en cm) : h = 22, l = 36, la = 30.
Inscription concernant le lieu d'exécution ; inscription concernant le fabricant ; logotype
Inscriptions : Made in Germany (gravée sur le côté droit), Métal (plaque vissée sur la face supérieure), 7487 (numéro porté à l'arrière et dessous).
Lieu d'exécution : Allemagne, Sömmerda
2e quart 20e siècle
Issue d'une lignée inaugurée en 1887 par le Comptometer de Felt, cette machine à calculer date du deuxième quart du 20e siècle. Elle a été fabriquée par la société Rheinmetall à Sömmerda (land de Thuringe, Allemagne) et semble relever de son modèle ER IIC. Cette dernière est née d'une entreprise fondée en 1889 par Heinrich Ehrhardt à Düsseldorf (la Rheinische Metallwaren- und Maschinenfabrik Aktiengesellschaft [S.A. des Ateliers rhénans de Construction de Machines et Produits métalliques]), qui a absorbé en 1901 l'usine d'armement Munitionsund Waffenfabrik AG de Sömmerda, fondée en 1816 et transformée alors en Rheinmetall Sömmerda. Fortement impliquées dans la production d'armements et matériels militaires, les deux usines ont dû partiellement se reconvertir en 1919, en application du traité de Versailles. Celle de Sömmerda s'oriente alors vers le matériel de bureau, avec en 1920 une machine à écrire conçue par l'ingénieur Heinrich Schweitzer puis en 1922 une machine à calculer due Richard Berck (ancien directeur de la fabrique de machines à calculer Ludwig Spitz & Co). Les premiers modèles électriques, réalisés par August Kottmann, sortent en 1926 (modèle ER IIa). La société devient en 1936 Rheinmetall-Borsig AG puis, nationalisée et propriété de la R.D.A., intègrera le combinat Zentronik, devenu Robotron (fabricant d'ordinateurs) et repris par Fujitsu Siemens Computers. Elle aura créé en 1960 la marque Supermetall puis en 1962 Soemtron (de Soemmerda et Elektronik).
Propriété d'un établissement public
Dossier individuel
2002
2010
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00