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Plateforme ouverte du patrimoine

instrument de mesure des longueurs et des angles en optique (frontofocomètre SRPI)

Désignation

Dénomination de l'objet

Instrument de mesure des longueurs ; instrument de mesure des angles en optique

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Frontofocomètre

Titre courant

Instrument de mesure des longueurs et des angles en optique (frontofocomètre SRPI)

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 35 quai Aimé Lamy ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard

Numéro INSEE de la commune

39368

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Morez

Adresse de l'édifice

Aimé Lamy (quai) 35

Nom de l'édifice

École professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard

Référence Mérimée de l'édifice

IA39000662

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Bâtiment de l'enseignement (B), salle Prélat

Description

Catégorie technique

Enseignement ; optique

Structure et typologie

Instrument spécialisé ; instrument didactique

Matériaux et techniques d'interventions

Laiton ; aluminium ; verre

Description matérielle

Le frontofocomètre permet de déterminer différentes caractéristiques d'un verre de lunettes : sa puissance dioptrique - autrement dit sa puissance frontale image, valeur qui est l'inverse de sa distance frontale image (distance entre sa face arrière et son foyer image) -, de repérer la position de son centre de montage (c'est-à-dire son centre optique si la compensation n'est pas prismatique) dans le cas d'un verre simple foyer et de mesurer l'effet prismatique présent en l'un de ses points. Fabriqué en aluminium et laiton, l'appareil est fixé sur un socle métallique peint en noir. Il est muni d'un éclairage électrique, avec renvoi de la lumière par prismes jusqu'à l'organe de visée, et d'un système de marquage à trois pointes actionné par un levier placé sur le côté gauche. Capot de protection et plaque de fermeture ont été enlevés pour montrer aux élèves les sous-ensembles constituant l'appareil et leur permettre d'accéder aux systèmes de réglage.

Dimensions normalisées

Dimensions (en cm) : h = 33, la = 11, pr = 25.

État de conservation (normalisé)

Manque

Précisions sur l'état de conservation

Le capot de protection du tube optique et la plaque de fermeture du côté droit manquent.

Inscription

Inscription concernant le fabricant ; inscription concernant le lieu d'exécution ; inscription technique ; numéro d'inventaire

Précisions sur l'inscription

Inscription (gravée sur le côté gauche) : SRPI / Puteaux / France / N° 2059 / Breveté SGDG. Numéro d'inventaire (sous le socle) : LT 01005.93.

Historique

Lieu de création

Lieu d'exécution : Ile-de-France, 92, Puteaux

Siècle de création

3e quart 20e siècle

Description historique

Cet appareil a été fabriqué dans le troisième quart du 20e siècle par la S.R.P.I. (Société de Recherches et de Perfectionnements industriels) dans son usine au 87 avenue du Président Wilson, à Puteaux (Hauts-de-Seine). Cette société a été créée en 1918, à Cachan, par un universitaire afin de réaliser et commercialiser les mécanismes de précision imaginés dans les laboratoires de recherche. Elle s'est spécialisée dans la fabrication d'instruments d'optique militaires et, en 1939, dans le cadre d'une décentralisation des industries de guerre, a été transférée à Redon (Ille-et-Vilaine), où elle a travaillé pour l'armée de l'air à un système d'horizon artificiel (voir le dossier IA35000636 : Usine de matériel optique dite Société de Recherches et de Perfectionnements Industriels, puis imprimerie des Pays de Vilaine). Contrainte de se reconvertir à la fin de la guerre, elle développe la fabrication des briquets, de la marque Flamidor, et met au point le briquet à gaz butane en août 1948. Elle fusionne dans les années 1950-1960 avec la société Morin, fondée en 1880 par Henri Morin et établie à Paris au 3 rue Boursault puis au 11 rue Dulong, avec ateliers au 203 rue de Vaugirard. A Redon, où elle emploie 393 salariés en 1971, elle élargit son activité avec la réalisation d'ensembles de mécanique de précision complets, de jumelles, lunettes de visée, compas de navigation, matériel téléphonique, de câblage, de soudage mécanique, etc. Elle quitte vers 1975 ses locaux du 7 rue Saint-Conwoïon pour la zone industrielle de Briangaud, où elle ouvre un département électronique au cours de la décennie suivante. L'unité de la région parisienne semble disparaître à cette époque. Utilisé à l'origine par les élèves du brevet de technicien supérieur (BTS) Opticien lunetier dans les ateliers de montage des verres, l'instrument a ensuite beaucoup servi aux travaux pratiques de montage - réglage - mise en ouvre des élèves des sections du baccalauréat technologique F 10 Optique (actuellement Sciences et Techniques industrielles option Optique) et de techniciens supérieurs en Instruments d'Optique et de Précision (BTS IOP).

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2010

Adresse du dossier Inventaire

Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00

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Vue d'ensemble : côté gauche.
Vue d'ensemble : côté gauche.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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Vue d'ensemble : côté droit (plaque ôtée).
Vue d'ensemble : côté droit (plaque ôtée).
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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