Instrument de démonstration en électrostatique
Machine électrostatique à influence
Machine de Wimshurst
Instrument de démonstration en électrostatique (machine de Wimshurst)
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 35 quai Aimé Lamy ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
39368
Anciennement région de : Franche-Comté
Morez
Aimé Lamy (quai) 35
École professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
IA39000662
En ville
Bâtiment de l'enseignement (B), salle Prélat
Enseignement ; électrostatique
Instrument didactique
Laiton ; verre ; bois feuillu ; plastique ; verre
La machine se compose de deux disques verticaux en plastique, légèrement écartés et chacun muni de 32 contacts métalliques radiaux, portés par deux montants en bois (chêne ?) fixés sur un socle également en bois. Une manivelle permet, via des poulies et deux courroies dont l'une est croisée, de faire tourner les disques en sens inverse. Sur chaque disque frottent deux balais métalliques, fixés à chaque extrémité d'une même tige métallique, et deux peignes également métalliques, chacun réuni à celui du celui du cercle opposé. Les paires de peignes sont reliées à deux condensateurs en verre (bouteilles de Leyde). La rotation des disques génère de l'électrique statique, recueillie par les peignes et emmagasinée dans les condenseurs. Lorsque la tension est suffisante, un arc électrique se forme entre les boules de l'éclateur.
Dimensions (en cm) : h = 66, la = 52, pr = 45 (avec la manivelle, 31,5 pour le socle seul), d d'un disque = 46.
Manque
L'éclateur manque.
Inscription concernant le fabricant ; inscription concernant le lieu d'exécution
Inscription (sur la flasque d'un disque) : E. Ducretet / à Paris.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
1ère moitié 20e siècle
Cette machine de Wimshurst a vraisemblablement été réalisée dans la première moitié du 20e siècle pour l'enseignement. Elle est l'oeuvre de la société parisienne Ducretet, fabrique d'instruments de précision pour les sciences et l'industrie. Implantée au début du 20e siècle au 75 rue Claude Bernard, celle-ci a été fondée en 1864 par Eugène Ducretet (1844-1915), élève de Froment et auteur le 5 novembre 1898 de la première liaison française par radio entre la Tour Eiffel et le Panthéon. Sa société devient Ducretet-Roger, lorsque son fils Fernand (1888-1928) s'associe à son collaborateur Ernest Roger, puis Ducretet-Thomson, suite à son rachat en 1931 par la Compagnie Française Thomson-Houston pour produire des appareils de T.S.F. (télégraphie sans fil). L'inventeur, en 1882-1883, de cette machine est le physicien britannique James Wimshurst (1832-1903).
Propriété d'un établissement public
Dossier individuel
2002
2010
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00