Instrument de mesure de forces électromotrices
Galvanomètre à cadre mobile
Instrument de mesure de forces électromotrices (galvanomètre à cadre mobile Carpentier)
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 35 quai Aimé Lamy ; école professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
39368
Anciennement région de : Franche-Comté
Morez
Aimé Lamy (quai) 35
École professionnelle dite Ecole nationale d'Optique puis lycée polyvalent Victor Bérard
IA39000662
En ville
Bâtiment de l'enseignement (B), salle Prélat
Enseignement ; électricité
Instrument didactique ; à électricité
Acier ; laiton ; alliage spécial ; maillechort ; hêtre ; verre
Ce galvanomètre de type Deprez-d'Arsonval faisait vraisemblablement partie d'un pyromètre thermoélectrique Le Chatelier : il permettait de mesurer la force électromotrice produite par l'échauffement d'un couple thermoélectrique (contenu dans une canne, manquante). Protégé par une boîte métallique peinte en noir et vitrée, il est accroché à un support vertical en hêtre. Il a la forme d'un U ouvert vers le haut où, entre la partie supérieure des branches, est fixé un élément dont partent deux fils de maillechort munis de ressorts à boudin et fixés l'un en haut, l'autre en bas.
Dimensions totales (en cm) : h = 48, la = 12, pr = 16. Dimensions de l'aimant : h = 16, la = 9,5 (section : la = 3).
Manque
Manque et le fil du bas est cassé.
Inscription concernant le fabricant ; inscription concernant le lieu d'exécution ; inscription technique
Inscription gravée sur une plaque vissée sur le couvercle : J. Carpentier / Paris. Inscription gravée dans le bois au verso du support : 403 M 2.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
Milieu 20e siècle
Ce galvanomètre a été fabriqué au milieu du 20e siècle par la société Carpentier, établie à Paris au 20 rue Delambre. Celle-ci a été fondée par l'ingénieur Jules Carpentier (1851-1921), qui a repris en 1878 les ateliers créés vers 1839 (en 1855 ?) rue des Maçons Sorbonne par l'Allemand Heinrich-Daniel Ruhmkorff (1803-1877), inventeur de la bobine d'induction portant son nom. Elle est spécialisée dans la mesure électrique avant de s'ouvrir vers 1890 à l'optique (avec invention d'un appareil photographique et du périscope sous-marin, réalisation des appareils cinématographiques des frères Lumière dès 1895, etc.) puis à la télégraphie et à la T.S.F. ainsi qu'à la réalisation d'appareils destinés à l'étude des propriétés magnétiques des fers. Elle fusionne partiellement avec les sociétés Gaiffe et Rochefort durant la première guerre mondiale pour donner naissance à la Compagnie générale de Radiologie (C.G.R.), une autre branche poursuivant dans la mesure électrique au sein de la société Sadir-Carpentier (absorbée ensuite par Thomson-C.S.F.).
Propriété d'un établissement public
Dossier individuel
2002
2010
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00