Machine à refouler
2 machines à refouler L.-D. Odobey Cadet
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 66 rue de la République ; usine de lunetterie Gouverneur-Audigier
39368
Anciennement région de : Franche-Comté
Morez
République (rue de la) 66
Usine de lunetterie Gouverneur-Audigier
IA39000538
En ville
Atelier des machines à rétreindre
Industrie de mécanique de précision
Produit élaboré d'origine minérale (solide en fil, produit brut) ; pieds (4) ; à électricité
Fonte de fer ; acier
Les deux machines sont utilisées pour fabriquer la tête à l'extrémité du fil de bronze destiné à former la branche des lunettes, fil qui vient d'être redressé, coupé à longueur et recuit sur une machine de l'atelier des branches cordées. Elles sont identiques : en fonte et acier, fixées sur un établi métallique (à quatre pieds obliques réunis deux à deux) portant également au niveau inférieur un moteur électrique. Un carter de protection grillagé a été ajouté en avant du volant et de la courroie de transmission, sur le côté droit de la machine.
Dimensions hors tout (en cm) : h = 117, la = 49, pr = 63.
En service
Inscription concernant le fabricant ; inscription concernant le lieu d'exécution ; date (fondue, en relief) ; plaque signalétique
Plaque signalétique (presque illisible) rivée à l'avant du bâti de la première machine : L.-D. Odobey Cadet. Plaque signalétique rivée sur son moteur : GPG Précision / Besançon / 23, rue de Vesoul / N° 106 971 Type MT 100 [...] Inscription (fondue en relief) à l'arrière du bâti de la deuxième machine : 1944 A. Plaque signalétique rivée sur son moteur : Patay - Lyon / Type T 338 A N° 241 005 [...]
Lieu d'exécution : Franche-Comté, 39, Morez
2e quart 20e siècle
Les deux machines à refouler ont été fabriquées dans le deuxième quart du 20e siècle par la société L.-D. Odobey Cadet. Etablie à Morez en 1858 par Louis-Delphin Odobey (1827-1906), cultivateur et horloger né à Foncine-le-Haut, celle-ci a son usine aux n° 5 et 6 quai de l'Hôpital, actuel quai Jobez (fermée en 1964, cette dernière sera détruite en 1989). Avec près de 80 personnes, elle est dans la première moitié du 20e siècle l'une des plus grosses fabriques d'horloges d'édifice du Haut-Jura (une centaine par an) et produit également des machines pour la lunetterie. L'entreprise est reprise par trois de ses fils - Victor dit Emile (mort en 1893), Jules (inspecteur départemental de l'enseignement technique, décédé en 1915) et Albert (inspecteur départemental de l'enseignement technique qui, à ce titre, oeuvra pour la création de l'école nationale professionnelle d'optique, décédé en 1946) -, l'aîné Paul ayant créé sa propre société en 1880. Les activités sont élargies : décolletage avec Albert, mécanique de précision avec son fils Georges, jusqu'à la fermeture en 1964. Les moteurs des deux machines proviennent des sociétés bisontine GPG Précision - établissements Georges Groslambert, spécialisés dans la construction mécanique et la fabrication de machines et d'outillage de précision, et employant près de 160 personnes dans les années 1930 (rue de Vesoul à Besançon) - et lyonnaise Patay - actuellement Patay S.A. (89 rue Audibert-Lavirotte, dans le 8e arrondissement), filiale de Leroy-Somer employant 110 personnes en 2005.
Propriété privée
Dossier individuel
Moteur électrique alternatif triphasé
2010
2011
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 8, avenue Denfert-Rochereau 25000 Besançon - 03.63.64.20.00