Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinele mobilier de l'église paroissiale Saint-Michel
le mobilier de l'église paroissiale Saint-Michel

Référence de la notice
IM40002035
Nom de la base
Patrimoine mobilier (Palissy)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
17 janvier 2008
Date de dernière modification de la notice
28 février 2020
Rédacteur de la notice
Maisonnave Jean-Philippe
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation
Titre figurant dans l'arrêté ou l'étude
le mobilier de l'église paroissiale Saint-Michel
Producteur
Inventaire
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Sabres ; église paroissiale Saint-Michel
Aire d'étude
Sabres
Milieu d'implémentation (Inventaire)
en village
Code INSEE de la commune
40246
Description
Date de l'enquête ou du récolement
1996
Historique
Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet
Poussielgue-Rusand Placide (orfèvre) ; Desvergnes Charles Jean Cléophas (sculpteur, auteur du modèle) ; Marron Marcel (fabricant de statues) ; Meyranx Tiburce (peintre, décorateur) ; Maurin Antoine (fondeur de cloches) ; Delestan François-Dominique (fondeur de cloches) ; Alexandre père et fils (facteur d'harmonium)
Description historique
Du décor contemporain de la reconstruction de l'église dans la première moitié du 16e siècle ne subsistent que des éléments sculptés, tels le portail occidental, les clefs de voûte et culots du vaisseau central et de la chapelle Saint-Roch (aujourd'hui du Saint-Sacrement), commande probable du vicaire Menault Depart (1524-1555). Aux 17e et 18e siècles, l'édifice est en grande partie remeublé et redécoré, comme l'attestent les procès-verbaux des visites pastorales, en particulier celle de Mgr de Suarès d'Aulan en 1740. Peu d'éléments en témoignent encore : une cloche de 1678 (déposée dans le porche) ; les statues d'anges adorateurs et le tableau de saint Michel qui ornaient le vaste retable de bois doré du choeur, détruit à la Révolution selon l'abbé Meyranx ; un petit autel rocaille en bois doré provenant peut-être de l'ancienne chapelle de la Vierge ; une statue en bois doré de saint Loup, qui surmontait sans doute l'autel dédié au saint dans la chapelle nord ; enfin les peintures murales en trompe-l'oeil du choeur (redécouvertes en 1984). Après la signature du Concordat et la reprise du culte, les desservants se préoccupent de remeubler sommairement le sanctuaire et les deux chapelles : un 'simple et grossier maçon' refait le maître-autel, des mains 'plus habiles' reconstituent deux autels secondaires à partir des morceaux en remploi d'anciens lambris (ces deux derniers autels seront remplacés vers 1840 par de nouveaux meubles en marbre). Le chemin de croix est érigé en 1846. L'église subit en 1868-1869, sous le ministère du curé Pédegert (1853-1875), une importante rénovation incluant la construction de faux bas-côtés (en fait, des chapelles communicantes) et d'un porche, et l'acquisition de nombreuses pièces de mobilier. A cette campagne appartiennent : le maître-autel néogothique, peint par Tiburce Meyranx, de Mugron, qui réalisa également un nouveau décor mural en recouvrant les perspectives illusionnistes du 18e siècle ; les fausses-stalles du choeur, les confessionnaux et les fonts baptismaux ; les deux ambons, qui remplacèrent de part et d'autre de l'arc triomphal les autels néoclassiques de la Vierge et de saint Loup, déplacés dans les nouvelles chapelles latérales ; le garde-corps de la tribune, installé en 1869 par 'le sieur Balhadère' ; les verrières du choeur, sur le thème des trois archanges, exécutées par l'atelier condomois de l'abbé Goussard. Le tableau de l'autel de la Vierge, exécuté d'après Murillo par F. Chastanier, fut offert par Napoléon III à la même époque. Le 20e siècle n'a ajouté à cet ensemble que le tableau des morts de la Grande Guerre, réalisé en 1922 par le curé Descorps lui-même d'après Bouguereau, et une intéressante statue de Jeanne d'Arc datée 1925 et probablement réalisée par un artiste de l'Association de l'Arche. L'ensemble d'objets conservé à la sacristie ne comprend aucune pièce antérieure à la Révolution, à l'exception d'une assiette civile en étain utilisée comme plat de quête et due au potier bordelais Etienne Soulignac. Les vases sacrés et autres objets liturgiques en argent sont l'oeuvre d'orfèvres parisiens (Tassin, Lefranc, P.-H. Favier, Lethimonnier, Chevron frères), bordelais (L. Dupouy) et lyonnais (F. Calliat).
Statut juridique et protection
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Type de dossier
présentation du mobilier
Date de rédaction de la notice
2007
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37

Référence de la notice
IM40002035
Nom de la base
Patrimoine mobilier (Palissy)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
17 janvier 2008
Date de dernière modification de la notice
28 février 2020
Rédacteur de la notice
Maisonnave Jean-Philippe
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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