Peinture monumentale
Trompe-l'oeil
Peinture monumentale : Docteurs de l'Eglise et Evangélistes, architectures feintes
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Sabres ; église paroissiale Saint-Michel
40246
Sabres
Église paroissiale Saint-Michel
IA40001386
En village
Choeur
Peinture murale
Enduit : peint
Décor en trompe l'oeil, sans doute exécuté à la détrempe.
Architecture (colonne, pilastre, fenêtre, balustrade, draperie) ; les Evangélistes ; les Docteurs de l'Eglise
Sur les murs nord et sud : 2 colonnes et 2 pilastres corinthiens en faux marbre rose encadrent 3 travées de baies en plein cintre (ouvrant sur des perspectives et des paysages de ruines) ; au registre supérieur des travées latérales, des tableaux rectangulaires figurent les Evangélistes assis (seuls sont partiellement conservés saint Jean, imberbe, à droite du mur nord, et un évangéliste anonyme à droite du mur sud) ; les colonnes et pilastres 'portent' une tribune à balustrade, elle-même surmontée d'une fausse fenêtre à verrière losangée encadrée de 2 colonnes et d'une draperie rouge. Sur les pans coupés nord et sud : un faux lambris de marbre rose, à 4 pilastres, orne le registre inférieur ; au-dessus, de part et d'autre des fenêtres, les Docteurs de l'Eglise latine représentés comme des statues feintes sur des socles galbés : au nord, les saints Ambroise (livre) et Augustin (coeur) en évêques mitrés et crossés ; au sud, les saints Grégoire (livre ouvert) et Jérôme (à demi nu mais drapé dans la cappa magna cardinalice, se frappant la poitrine d'une pierre). Sur le pan coupé oriental : 2 massifs de colonnes et pilastres soutenant un entablement couronné d'un fronton à volutes (sans doute un faux retable dont la partie centrale fut détruite lors du dégagement de la baie axiale du choeur).
Dimensions non prises
Oeuvre restaurée
Peinture restaurée après sa redécouverte : la majeure partie des architectures feintes a été reconstituée à partir de quelques éléments subsistants. En 2007 apparaissent déjà des pulvérulences dans la partie basse.
Inscription concernant l'iconographie (peinte)
Inscriptions concernant l'iconographie (fautives, mais l'erreur semble d'origine) : ST GREGOIRE (sur le socle de saint Jérôme) ; ST JEROMES (sic, sur le socle de saint Grégoire).
Milieu 18e siècle
Ce décor architectural, rare exemple de trompe-l'oeil illusionniste dans les Landes, fut exécuté au 18e siècle, sans doute après mai 1740, car le procès-verbal de la visite pastorale réalisée à cette date ne le mentionne pas. Menacé de destruction en 1840, l'ensemble, alors qualifié de 'peintures grotesques', fut recouvert en 1868 d'un nouveau décor par le peintre Tiburce Meyranx, à l'exception de la partie centrale du pan coupé oriental, détruite lors du dégagement de la grande baie à remplages du 16e siècle. Redécouvert en décembre 1982 à l'occasion de la dépose des verrières du choeur, le décor fut restauré et en grande partie restitué dans les années suivantes par l'atelier Pierre Bellin, de Toulouse.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
1996
2007
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