Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Luperc
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Gabarret ; église paroissiale Saint-Luperc
40102
Gabarret
Église paroissiale Saint-Luperc
IA40001493
En ville
L'édifice actuel n'a conservé que peu de chose du mobilier de l'ancienne église, détruite en 1852. L'élément le plus ancien en est la cuve baptismale, qui semble médiévale pour autant qu'on puisse en juger sous le repeint moderne. Les seuls autres vestiges datant de l'Ancien Régime sont les deux cloches fournies en 1783 par le fondeur Rio et réchappées des fontes révolutionnaires. Enfin, une statue de la Vierge (ou de la Madeleine) remonte apparemment à l'époque de la Restauration. Le mobilier et le décor ont été entièrement constitués après l'achèvement du nouveau lieu de culte, érigé de 1856 à 1864. La réalisation du décor sculpté, du moins celui du grand portail occidental, est confiée au Montpelliérain Layrolle. Dans les années qui suivent l'inauguration, la fabrique toulousaine Virebent fournit le maître-autel et les autels des chapelles latérales, ainsi qu'un groupe de Saint Joseph à l'Enfant destiné au chevet de l'église. Les confessionnaux, le chemin de croix (certainement par le Parisien Louis Chovet) et la vitrerie figurée du choeur (due à l'atelier condomois des Goussard) appartiennent à cette première campagne d'ameublement. En 1868, l'Etat dépose une copie de Ph. de Champaigne par le peintre A. Jacquème. Quant au décor peint du choeur, consacré à la vie du Christ, il rappelle la manière et les sources d'inspirations du Montois Louis-Anselme Longa (1809-1869) et doit aussi dater de la fin des années 1860. Cet ensemble ne connaîtra que quelques modifications et ajouts au siècle suivant, outre la mise en place de nombreuses statues de série au tournant des années 1900 : en 1933, la famille du comte Fernand Laudet offre, en pendant au 'Christ en croix' d'après Champaigne, une grande copie de la 'Sainte Famille de François Ier' de Raphaël ; en 1940, l'artiste Marie Baranger, réfugiée dans les Landes, décore les deux chapelles orientales et celle des fonts baptismaux ; deux ans plus tard, la fabrique toulousaine Monna livre tardivement une nouvelle chaire à prêcher en marbre. Le décor, désormais complet, ne subira plus de changement, hormis le déplacement de la chaire dans le bras nord du transept après la réforme de Vatican II et la réfection partielle de la vitrerie par l'atelier bordelais L'Art du Vitrail en 1966. La sacristie renferme un ensemble d'objets du culte, en totalité du 19e siècle, dus à des orfèvres et bronziers parisiens (Poussielgue-Rusand, J.-P.-A. Dejean, Demarquet frères, Jamain et Chevron, Chevron seul, H. Puche, A. Jolivet, P. Brunet, E. Haussaire) et lyonnais (Favier frères, H. Nesme).
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Clef de voûte (10) ; tableau commémoratif des morts ; verrières (29) ; stalles ; canons d'autel (6) ; croix d'autel (3) ; pupitre-thabor ; burettes (2) ; plateau à burettes ; ciboire ; lunule ; patènes (2) ; coquille de baptême ; encensoir ; bannière de procession ; croix de procession ; croix ; chandeliers d'église (4) ; chape ; ornement ; groupe sculpté ; statues (10) ; estampe ; cloche ; harmonium
2010
2010
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