Église paroissiale
Saint-Luperc
Église paroissiale Saint-Luperc
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Gabarret
Gabarret
2007 C 751
En ville
3e quart 19e siècle
1856
Daté par source
Un prieuré bénédictin, dépendant de l'abbaye girondine de la Sauve-Majeure, fut fondé à Gabarret vers 1080, sous le vocable du Saint-Sépulcre. Le Grand Cartulaire de la Sauve signale que l'église Saint-Luperc (dédiée au saint de la ville voisine d'Eauze) était en sa possession dès l'époque de la fondation. L'ensemble, église incluse, fut ruiné en 1569 par des troupes huguenotes. De l'église ne survécut que la tour-clocher romane, le lieu de culte lui-même étant transféré au 17e siècle dans la partie orientale d'un corps subsistant - peut-être le réfectoire - du bâtiment conventuel (aujourd'hui utilisé comme dépôt communal). Cette nouvelle église resta en service jusqu'au milieu du 19e siècle. Un premier projet de reconstruction totale, présenté au conseil des Bâtiments civils en octobre 1848, dut être profondément modifié. L'édifice actuel a été édifié de 1856 à 1864, en remployant peut-être certains matériaux de la tour médiévale, en particulier de son portail à voussure.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Tuile plate mécanique ; ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis ; flèche polygonale ; pignon découvert
Escalier dans-oeuvre
Edifice de style néoroman, entièrement bâti en moellon enduit, à l'exception de la façade occidentale et du clocher, en pierre de taille. Il comprend trois vaisseaux de quatre travées prolongés par un transept non saillant avec croisée carrée, et par un choeur de deux travées droites terminé par un pan coupé ; une petite chapelle rectangulaire ouvre à l'est sur chaque bras du transept ; deux sacristies épaulent le choeur. A l'exception des collatéraux, voûtés d'arêtes, l'ensemble de l'édifice est couvert de fausses voûtes d'ogives en brique reposant sur des colonnettes adossées à des piliers carrés dans la nef et cruciformes à la croisée du transept. La façade occidentale, à pignon découvert percé d'une rose, ouvre sur le porche par un portail néoroman à voussure ; couronnant l'élévation, un clocher octogonal (ou à pans coupés) à deux niveaux, couvert d'une flèche d'ardoise. Des contreforts talutés raidissent l'ensemble de l'église. Des escaliers extérieurs, au bras sud du transept et à la sacristie, rachètent l'importante différence de niveau entre les parties occidentale et orientale de l'édifice.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Ornement à forme végétale ; rosace
Feuilles et rosaces sur les chapiteaux du choeur.
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Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37