Le mobilier de l'église paroissiale Sainte Marie-Madeleine
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Herm ; église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
40123
Dax nord
Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
IA40001533
En village
L'église Sainte-Marie-Madeleine a conservé peu de témoins de son décor ancien. L'élément principal du mobilier ante-révolutionnaire était le maître-autel du 18e siècle, remplacé en 1930 par un autel en marbre gris. S'il ne subsiste que deux fragments du premier meuble, les informations fournies par les registres de fabrique (18e et 19e siècles) permettent d'en comprendre la composition. D'une part, le retable comportait une toile de sainte Madeleine, restaurée en 1761 par le peintre Silva (Doc. 17). Cette toile fut remplacée en 1784 par une 'Sainte Madeleine pénitente' exécutée par le peintre Joseph Cévère pour la somme de 180 livres (Doc. 06-07). D'après l'abbé Lamaignère (1951, p. 50), deux anges aux ailes déployées encadraient ce tableau et deux effigies en relief se détachaient des cotés du tabernacle. Un petit angelot sculpté (aujourd'hui déposé à la sacristie) pourrait correspondre à l'une des deux effigies. Le doreur dacquois Lalanne fut par ailleurs chargé en 1783 de renouveler la dorure de l'autel. Une console en bois sculpté du 18e siècle, conservée à la tribune, présente des traces de dorure qui pourraient corroborer sa présence dans le décor du maître-autel. Il n'est pas impossible que ce meuble soit l'uvre de la maison Floché, à laquelle la paroisse fit appel en 1771 (Doc. 11). En admettant cette hypothèse, les caractéristiques stylistiques des éléments subsistants se rapprocheraient davantage de l'uvre de Pierre II. Les anciens autels en bois doré de saint Joseph et de la Vierge ont en revanche entièrement disparu. L'ensemble des objets liturgiques conservés à la sacristie comprend essentiellement des pièces d'orfèvrerie du 19e siècle (par les orfèvres Bompart, Samson, Kaeppler, Gille, Villard et Fabre), parmi lesquelles une rare croix de procession en argent de l'orfèvre parisien Edme Gelez. Un baiser de paix en argent acquis en 1814 pourrait être l'uvre du marchand-orfèvre bayonnais Morlets, signalé en 1807, ou plus probablement de l'un des orfèvres de la famille dacquoise Mauméjean. Le 20e siècle est enfin représenté par quelques pièces d'orfèvrerie (des maisons Favier, Villard et Fabre, Biais), un ensemble de statues de série et une peinture murale partiellement recouverte en 1970, uvre du décorateur bordelais Ernest Leduc (1930). De nombreux objets d'Ancien Régime ont en revanche disparu. D'après les registres, un fauteuil (1762), un confessionnal et un prie-Dieu (par le menuisier Fronton, 1768), furent exécutés pour l'église. Deux toiles sont également perdues : celle de saint Antoine nettoyée en 1776 par le peintre Millet (Doc. 09), une autre de sainte Catherine signalée en 1783. Le service liturgique comportait en 1773, 1782 et 1805 un ostensoir, une croix, un aspersoir, un baiser de paix, un calice et des 'crémières' en argent fournis et/ou réparés par les marchands-orfèvres de Dax Joseph Moméjan (Doc. 12-14) et Laborde (Doc. 15). Enfin, Lamaignière signale en 1951 deux toiles exposées dans les collatéraux : l'A
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Crédence ; porte de tabernacle ; confessionnal (2) ; tronc ; fauteuil de célébrant ; tabouret de célébrant (6) ; prie-Dieu ; chandelier d'autel (6) ; croix d'autel (3) ; sonnette d'autel (7) ; bassin à burettes ; burette (2) ; ciboire ; thabor (2) ; coquille de baptême ; encensoir ; goupillon ; navette à encens ; seau à eau bénite ; ombrellino de procession ; bénitier d'applique (2) ; chandelier d'église (2) ; aube (5) ; chape (7) ; ornement (12) ; santon (11) ; statue (15) ; relief
2011
2011
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