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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Sainte-Marie-Madeleine

Titre courant

Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Herm

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Dax nord

Références cadastrales

2007 OE 76

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1861

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

La paroisse d'Herm, sous le patronage de sainte Marie-Madeleine, aurait été fondée entre le 8e et le 10e siècle et placée jusqu'à la Révolution sous la dépendance de seigneuries successives. Sur le plan cultuel, Herm dépend jusqu'en 1789 de l'archiprêtré de Lanescq, relevant lui-même du diocèse de Dax avant de passer en 1817 sous la gouverne de celui d'Aire. Au lendemain du Concordat, le maire Pierre Hosseleyre s'oppose à la mise en place d'une tutelle exercée par le curé de Saint-Paul-lès-Dax : il obtient ainsi que sa paroisse soit érigée en succursale administrée par un premier titulaire, l'abbé François Lestage. L'histoire des églises successives d'Herm est peu connue. La paroisse se serait développée initialement autour du quartier de Tauzier et une première église aurait été construite à l'extrémité sud, près du lieu-dit Lagrange. Il n'en subsiste aujourd'hui aucun vestige. Néanmoins, la mention dans les archives paroissiales d'une maison " au curé " pourrait correspondre au presbytère et corroborerait l'existence d'une église ou chapelle paroissiale dans cette zone. Ph. Soussieux et l'abbé Lamaignère relient cet emplacement initial à la présence des moines prémontrés de Divielle-en-Préchacq, établis dans une grange abbatiale à cet endroit et dont l'autorité ecclésiastique sur la paroisse fut confirmée par le pape Martin V en 1428. Cette grange abbatiale serait à l'origine du lieu-dit Lagrange et de la construction d'une première église administrée par les moines relevant du monastère. Le cœur du village se serait ensuite déplacé à l'ouest pour cause d'inondations et une seconde église aurait été construite dans le bourg actuel (Labat, p. 442). L'absence de documents antérieurs à 1747 explique le flou qui entoure la construction de ce premier édifice. Son état de délabrement dans les années 1830-1840 (époque de la constitution définitive de la commune en 1843) incite à renoncer à un projet de restauration au profit d'une construction nouvelle. Celle-ci est confiée à l'architecte dacquois Ponassé qui érige le bâtiment de 1861 à 1863. En 1904, on substitue une flèche à la toiture initiale du clocher en forme de dôme byzantin. La voûte de 1863, ornée des figures des douze apôtres (Lamaignère, p. 53), est remplacée en 1933-1934 par une construction nouvelle en moellons légers liés avec du plâtre de Paris. L'édifice a été restauré en 1976.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; voûte en demi-berceau ; cul-de-four

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ronde ; appentis ; flèche polygonale

Commentaire descriptif de l'édifice

Edifice de style néo-roman, à trois vaisseaux. Les bas-côtés sont voûtés en demi-berceau et percés de fenêtres en plein cintre. La nef, couverte d'un berceau plein cintre sur doubleaux, est prolongée par un chœur en abside hémicirculaire voûté en cul-de-four et percé de trois baies. L'abside est flanquée d'une sacristie au nord et d'une réserve au sud. Les dix arcades en plein cintre de la nef centrale reposent sur des piliers de section rectangulaire à pilastres engagés et chapiteaux formés de moulures en surplomb. A l'ouest, le clocher-porche carré est coiffé d'une flèche hexagonale couverte d'ardoise ; les clochetons d'angle ajourés qui le cantonnaient à l'origine ont été supprimés en 1967. Un petit clocheton carré essenté d'ardoise couronne le chevet.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM40004050 ; IM40004049 ; IM40004040 ; IM40004048 ; IM40004033 ; IM40004051 ; IM40004045 ; IM40004046 ; IM40004041 ; IM40004042 ; IM40004047 ; IM40004052 ; IM40004034 ; IM40004054 ; IM40004031 ; IM40004038 ; IM40004039 ; IM40004032 ; IM40004036 ; IM40004044 ; IM40004035 ; IM40004037 ; IM40004053 ; IM40004043 ; IM40004059 ; IM40004056 ; IM40004055 ; IM40004057 ; IM40004058 ; IM40004060

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2011

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cauchy Claire ; Maisonnave Jean-Philippe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37