Console
Élément de retable
Console (élément de retable)
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Herm ; église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
40123
Dax nord
Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
IA40001533
En village
Tribune occidentale
Sculpture
D'applique ; plan (semi-circulaire) ; élévation (galbée)
Bois : chantourné, décor dans la masse
Bois sculpté, au décor dans la masse, revers plat, élément de fixation à la base.
Feuille d'acanthe ; palme
Les feuilles d'acanthe se recourbent au sommet et à la base de la console.
H = 60 (dimensions approximatives).
Élément ; repeint
La console a été repeinte en brun foncé ; quelques traces de dorure sont toutefois encore visibles. Bois fissuré.
Lieu d'exécution : Aquitaine, 40, Mont-de-Marsan (?)
Milieu 18e siècle
Cette console d'applique en bois sculpté se trouve aujourd'hui dans la tribune de l'église, où elle porte une statue en plâtre de saint Pierre. Elle pourrait provenir d'un retable du 18e siècle aujourd'hui disparu. Le 'Registre concernant les nominations des marguilliers de l'église d'Herm...' (IM40004058) permet d'en comprendre la composition. D'une part, le retable comportait un 'tableau de Ste magdelaine [sic]', mentionné en 1761 à l'occasion d'une restauration par le peintre Silva. En 1784, cette toile est remplacée par une 'Sainte Madeleine pénitente' exécutée par le peintre Joseph Cévère. D'après l'abbé Lamaignère (1951, p. 50), deux anges aux ailes déployées encadraient ce tableau, un 'crucifix ouvragé finement' surplombait l'ensemble et deux effigies en relief se détachaient des deux côtés du tabernacle. Un angelot sculpté, aujourd'hui déposé dans la sacristie (IM40004056), pourrait correspondre à l'une de ces 'deux effigies'. Par ailleurs, un doreur de Dax nommé Lalanne est chargé en 1783 et 1784 de redorer 'le tabernacle décrassé et le reste de l'autel' (Doc. 01). De fait, les traces de dorure encore visibles sur la console pourraient corroborer sa présence dans le décor de l'ancien retable. Peut-être soutenait-elle l'un des 'deux anges aux ailes déployées'. Enfin, d'après le registre, la paroisse fait appel, en 1771, à un sculpteur nommé Floché pour réaliser 'six chandeliers, un crucifix, et le tout argenté'. Ce sculpteur est très probablement Jean Floché (1734-1810), installé à Mont-de-Marsan, qui reprend en 1769 l'activité familiale fondée en 1655 par son grand-père Pierre Ier Floché. Si, dans l'état actuel des connaissances, rien de permet d'attribuer la réalisation du retable à la famille Floché, on peut néanmoins admettre l'hypothèse que la paroisse ait fait appel à elle une première fois pour le réaliser. Les caractéristiques stylistiques se rapprocheraient davantage de l'oeuvre de Pierre II Floché (1701-1769), fils de Pierre Ier et p
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2011
2011
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