Tableau
Tableau : La Transfiguration
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Tercis-les-Bains ; église paroissiale Saint-Pierre
40314
Dax sud
Église paroissiale Saint-Pierre
IA40001555
En village
Lieu de déplacement : Aquitaine, 40, Tercis-les-Bains, presbytère
Peinture
Rectangulaire horizontal
Toile (support, en plusieurs lés) : peinture à l'huile, grisaille
Toile en trois lés verticaux ; peinture en grisaille.
Transfiguration, Christ, Moïse, Elie, saint Pierre apôtre, saint Jean l'Evangéliste, saint Jacques le Majeur
La peinture ne reproduit que la moitié supérieure de l'original de Raphaël, c'est à dire la scène de la Transfiguration proprement dite, en omettant le registre terrestre avec la guérison du jeune possédé.
H = 260 ; la = 283.
Mauvais état
La toile, longtemps roulée au grenier, est aujourd'hui décadrée et dépourvue de châssis, suspendue comme une tenture sur le mur d'une pièce du presbytère. La couche picturale est usée et présente de nombreuses traces de pliure, avec écaillements et lacunes.
Signature ; date (peintes)
Signature et date (en bas à gauche) : Paul Corta / 1891 [1894 ?] / d'après Raphaël.
Sanzio Raffello, dit : Raphaël (d'après, peintre)
Lieu d'exécution : Aquitaine, 40, Tercis-les-Bains
Copie partielle (de peinture)
4e quart 19e siècle
1891
Cette peinture en grisaille, qui reproduit la moitié supérieure du célèbre tableau de Raphaël (1518-1520, Pinacothèque du Vatican), fut exécutée en 1891 (ou 1894 ?) par Paul Joseph Corta ou de Corta (Angoumé 1837 - Tercis-les-Bains 1899). Paul Corta, soldat et peintre amateur, maire de Tercis-les-Bains et grand propriétaire de la commune - il y fit construire en 1885 le château Lartigue (doc. 01) -, était issu de la famille des châtelains d'Angoumé, bâtisseurs de l'actuelle église paroissiale du bourg (réf. IA40001531). Elève d'Achille Zo et de Léo Drouyn de Luys, il a laissé un tableau d'après le Caravage en l'église de Mées (réf. IM40003896) et des peintures murales, aujourd'hui disparues, dans celle d'Angoumé (réf. IM40003821). L'oeuvre ici étudiée, sans doute offerte par l'artiste lui-même, fut inventoriée en 1906 dans le choeur de l'église parmi 'trois tableaux sans valeur'. Privée de son cadre, elle a longtemps été déposée, roulée, dans le grenier du presbytère, avant d'être suspendue dans l'une des pièces du rez-de-chaussée après 1992.
Propriété de la commune
Dossier individuel
2012
2012
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