Pavement
Pavement de la chapelle
Auvergne-Rhône-Alpes ; Loire (42) ; Saint-Etienne-le-Molard ; Château de la Bastie d'Urfé
42219
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Boën - Sail-sous-Couzan
Bastie d'Urfé (la)
Château de la Bastie d'Urfé
IA42000621
Isolé
Chapelle
Lieu de déplacement : Ile-de-France, 75, Paris, musée du Louvre ; lieu de déplacement : Ile-de-France, 92, musées de la Céramique ; lieu de déplacement : Haute-Normandie, 76, Rouen ; lieu de déplacement : Ile-de-France, 95, Ecouen, Musée national de la Renaissance ; lieu de déplacement : Rhône-Alpes, 38, Grenoble, musée des Beaux-Arts ; lieu de déplacement : Rhône-Alpes, 69, Lyon, musée des Beaux-Arts ; lieu de déplacement : Rhône-Alpes, 69, Lyon, musée des Arts décoratifs ; lieu de déplacement : Rhône-Alpes, 42, Saint-Etienne, musée d'Art et d'Industrie
Céramique
Faïence : polychrome
Le sol de la chapelle était constitué de petits carreaux de pavement carrés, de 11 cm de côté, en faïence polychrome. Le degré entourant l'autel était pavé de carreaux du même type. Le nombre total de carreaux est estimé à 2800. La composition d'ensemble du sol de la chapelle reprenait en miroir le dessin de la voûte, avec des caissons octogonaux disposés autour d'un carré central. Un décor différent était réservé au degré d'autel.
Cartouche ; cuir découpé ; Trinité ; Agneau mystique ; autel ; rosace ; perles ; ove ; dard ; sphinge ; à méandre ; chute végétale ; à fruit ; feuilles ; légume ; raisin ; poire ; navet ; artichaut ; grenade fruit ; blé ; pomme ; courge ; melon ; cornichon ; fève ; raisin ; piastre ; ange ; rai de coeur ; triangle ; grotesque ; foi ; justice ; trophée ; luth ; instrument de musique ; cariatide ; à urne ; hybride ; engainé
Les caissons octogonaux représentent alternativement le monogramme au double C (Claude d'Urfé) et I (sa femme Jeanne de Balzac) dans un cartouche de cuirs découpés, et l'autel frappé d'un symbole trinitaire (triangle encadrant un point, ou portant le mot VNI, ou inscrit dans un cercle, ou entouré de trois fleurs, ou porté par une femme...) et sur lequel brûle l'agneau divin. Les caissons carrés sont chargés d'une rosace. Le cadre de chaque caisson est formé de frises de perles, d'une frise d'oves et dards, et d'un ruban ondé alternant avec une chute de grappes de fruits et de légumes. Le seuil de la porte occidentale est orné d'un caisson rectangulaire où court une frise de méandres et de rosettes ; l'encadrement est formé de frises de perles, d'une frise d'oves et dards, et d'une tresse, avec aux angles des têtes de chérubins. Le degré présente une composition totalement différente, avec des grotesques sur fond blanc, disposées symétriquement de part et d'autre d'un cartouche central en cuir découpé. Des sortes de putti musiciens, dont le corps se termine en feuillages, encadrent des cartouches, des chimères ailées et engainées et aux extrémités des cariatides qui soutiennent une tonnelle encadrée d'urnes enflammées et de trophées d'instruments de musiques, et dans laquelle est représentée la foi, à gauche, et la justice, à droite.
L = 11 ; la = 11 (dimension moyenne d'un carreau du pavement).
Oeuvre déposée ; oeuvre démantelée ; élément
Le pavement de la chapelle a été dispersé entre plusieurs institutions après sa dépose en 1874. Un peu moins de la moitié des carreaux (1300) est localisée. Les carreaux conservés à Grenoble et à Lyon ont été restaurés en 1990 par C. Mosnier, ceux conservés in situ par A-C. Chaumard la même année, puis en juillet 2001 par F. Hamadene.
Monogramme ; devise (latin) ; date
Date 1557 dans un cartouche au centre du degré d'autel. Monogramme CIC de Claude d'Urfé et de sa femme Jeanne de Balzac, dans les caissons. Inscription D . O . M . S . (peut être pour Deo optimo maximo sempiterno) dans le carré situé au centre du pavement.
Urfé Claude d'(commanditaire, propriétaire)
Lieu d'exécution : Haute-Normandie, 76, Rouen
3e quart 16e siècle
1557
Le pavement a été réalisé en 1557 (date inscrite dans un cartouche de cuirs découpés au centre du degré de l'autel). Il provient sans doute dans l'atelier du faïencier Masséot Abaquesne à Rouen : une quittance de 1557 mentionne 'les pourtraits et devises que ledit Durfé lui avait baillés' pour une commande dont une partie pourrait concerner la Bastie. En 1874, l'antiquaire lyonnais Derriaz acheta le pavement ; il en vendit une partie, dont le degré d'autel, à Beurdeley (legs au musée du Louvre), et fit confectionner des ' tableaux ' revendus au détail (le collectionneur Emile Peyre acquit le motif central), ce qui explique la fragmentation du pavement en de très nombreuses collections.
Propriété publique ; propriété d'une association
À signaler
Sous-dossier
Ensemble du décor intérieur de la chapelle
IM42000722
2000
2000
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