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Plateforme ouverte du patrimoine

baie 10

Désignation

Dénomination de l'objet

Verrière

Titre courant

Baie 10

Localisation

Localisation

Occitanie ; Lot (46) ; Salviac ; église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Numéro INSEE de la commune

46297

Canton

Salviac

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Référence Mérimée de l'édifice

IA46101210

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Milieu de la nef, au sud

Description

Catégorie technique

Vitrail

Structure et typologie

Lancette

Matériaux et techniques d'interventions

Verre (en plusieurs éléments) grisaille, jaune d'argent ; plomb

Description matérielle

Une lancette avec assemblage de fragments montés en six panneaux superposés.

Indexation iconographique normalisée

Armoiries ; décor d'architecture ; prophète ; ange ; évêque ; femme

Description de l'iconographie

Registre inférieur : sur fond circulaire bleu, un écu armorié d’argent à la bande de gueules, chargé de dix besants de gueules en orle (pièces montées en chef-d’œuvre) dans une bordure recomposée, panneau complété de fragments de décors architecturaux (début du XVIe s). 2e registre : un fragment de niche en plein-cintre flanquée de montants architecturaux ornés de statuettes de prophètes (grisaille et jaune d’argent, 1er quart du XVIe s.), panneau complété de bouche-trous. 3e registre : partie inférieure d’une scène avec le fragment d’un personnage assis en robe rouge, au milieu d’une macédoine comprenant trois têtes d’anges (le tout du 1er quart du XVIe s.). 4e registre : panneau composé du buste d’un homme de profil, de la tête d’un évêque mitré et d’une portion de damas jaune complétés de débris divers. 5e registre : au centre, la tête de grande échelle d’une femme voilée en pleurs (1er quart du XVIe s.), fond bleu circulaire environné de fragments de dais d’architecture (fin du XVe et XVIe s.). 6e registre : sommet de tourelle d’un décor architectural sur fond bleu (fin du XVe s. restauré en 2002).

Dimensions normalisées

H = 325 cm ; la = 80 cm

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Historique

Siècle de création

15e siècle ; 16e siècle ; 3e quart 19e siècle

Description historique

Salviac devint au milieu du XIIIe siècle une halte sur le chemin de Rocamadour vers Compostelle, motivant semble-t-il la reconstruction sur de vastes proportions de son église paroissiale dès lors placée sous le vocable de Saint-Jacques. Les pèlerins y vénéraient saint Eutrope, premier évêque de Saintes, auquel est dédiée la chapelle ajoutée au XIVe siècle au sud-ouest de la nef. L’édifice possédait encore six verrières anciennes avant 1870, date à laquelle elles furent réduites à l’état de « macédoine » par un vitrier nommé Chausseny (Boyer d’Agen, 1934). Les restes de ces vitraux sont depuis répartis en cinq fenêtres, l’une au bras nord du transept côté ouest (baie 9), celles du milieu de la nef au sud (baie 10) et de sa première travée au nord (baie 11), ainsi que celles qui se font face dans la chapelle Saint-Eutrope (baies 12 et 16). Aucun des fragments qui les composent ne paraît antérieur à la fin du XVe siècle et les morceaux les plus signifiants, armoiries, figures ou dais architecturaux, appartiennent au premier quart du XVIe. L’iconographie développée dans les verrières primitives reste difficile à déceler : hormis les vestiges de deux scènes de la Passion – l’Entrée à Jérusalem (baie 16) et la Déposition de croix (baie 11) qui devaient entrer dans un même cycle –, il subsiste le buste d’une figure en pied de grande taille, peut-être l’évêque saint Blaise d’après l’inscription qui lui est accolée (baie 9). En baie 10, la tête d’une sainte femme de même échelle peut provenir d’une Crucifixion, et les fragments mettant en scène le martyre d’un évêque (baies 10, 11 et 16), s’ils se rapportaient à la légende de saint Eutrope, devaient orner la chapelle qui lui est vouée. Chaudruc de Crazannes reconnaissait dans ceux-ci le récit de la condamnation de l’évêque de Cahors Hugues Géraud ou Géraldy en 1317, identification tôt récusée par le secrétaire du Comité historique des arts et monuments Adolphe-Napoléon Didron (Bulletin archéologique, I, 1843, p. 221). Après une restauration effectuée entre 1933 et 1936 par Francis Chigot sous la direction de Marcel Poutaraud, ces vitraux, ainsi que ceux du chœur que Victor-Louis Gesta a signés en 1881, ont été restaurés en 2002-2003 par Jean-Dominique Fleury (?) dans le cadre de la campagne générale de remise en état de l’intérieur de l’édifice menée de 1991 à 2007 par les architectes en chef François Corouge et Jean-Louis Rebière.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1908/12/05 : classé au titre objet

Intérêt de l'objet

À signaler

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009 ; 2020

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

baie 10
baie 10
(c) Conseil départemental du Lot ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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