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Plateforme ouverte du patrimoine

baie 11 : la Déposition de croix

Désignation

Dénomination de l'objet

Verrière

Titre courant

Baie 11 : la Déposition de croix

Localisation

Localisation

Occitanie ; Lot (46) ; Salviac ; église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Numéro INSEE de la commune

46297

Canton

Salviac

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Référence Mérimée de l'édifice

IA46101210

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Nef : première travée au nord

Description

Catégorie technique

Vitrail

Structure et typologie

Lancette

Matériaux et techniques d'interventions

Verre ; plomb

Description matérielle

Une lancette. Assemblage de fragments montés en huit panneaux superposés. Registre inférieur : au centre, un fermaillet circulaire divisé en quatre quartiers alternativement rouges et bleus,

Indexation iconographique normalisée

Descente de Croix ; Simon de Cyrène ; évêque ; décor d'architecture ; saint Joseph d'Arimathie

Description de l'iconographie

Registre inférieur : au centre, un fermaillet circulaire divisé en quatre quartiers alternativement rouges et bleus, entouré de débris d’architectures entre des bordures à motifs végétaux et à fleurs de lys couronnées. 2e registre : élément de dais flamboyant et bordures. 3e registre : vestiges d’une Descente de Croix avec Joseph d’Arimathie, Simon de Cyrène (1er quart du XVIe s.) modifiés en 2002 (tête du Christ, tête d’une sainte femme, pièce du fond et titulus INRI disparus, remplacés par des pièces modernes). 4e registre : fermaillet identique à celui du registre inférieur entouré de fragments d’architecture (fin du XVe s.). 5e registre : macédoine. 6e registre : panneau supérieur d’une scène fragmentaire figurant un saint évêque en chape rouge, suivi d’un homme coiffé d’un chapeau, face à un souverain au chapeau bleu cerclé de la couronne, fond damassé pourpre et éléments d’architecture à droite (vers 1500). 7e registre : fragments d’architecture et de bordures ; en haut, niche en coquille renversée. Tête de lancette : restes d’un dais gothique.

Dimensions normalisées

H = 410 cm ; la = 70 cm

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Historique

Siècle de création

15e siècle ; 16e siècle ; 3e quart 19e siècle

Description historique

Salviac devint au milieu du XIIIe siècle une halte sur le chemin de Rocamadour vers Compostelle, motivant semble-t-il la reconstruction sur de vastes proportions de son église paroissiale dès lors placée sous le vocable de Saint-Jacques. Les pèlerins y vénéraient saint Eutrope, premier évêque de Saintes, auquel est dédiée la chapelle ajoutée au XIVe siècle au sud-ouest de la nef. L’édifice possédait encore six verrières anciennes avant 1870, date à laquelle elles furent réduites à l’état de « macédoine » par un vitrier nommé Chausseny (Boyer d’Agen, 1934). Les restes de ces vitraux sont depuis répartis en cinq fenêtres, l’une au bras nord du transept côté ouest (baie 9), celles du milieu de la nef au sud (baie 10) et de sa première travée au nord (baie 11), ainsi que celles qui se font face dans la chapelle Saint-Eutrope (baies 12 et 16). Aucun des fragments qui les composent ne paraît antérieur à la fin du XVe siècle et les morceaux les plus signifiants, armoiries, figures ou dais architecturaux, appartiennent au premier quart du XVIe. L’iconographie développée dans les verrières primitives reste difficile à déceler : hormis les vestiges de deux scènes de la Passion – l’Entrée à Jérusalem (baie 16) et la Déposition de croix (baie 11) qui devaient entrer dans un même cycle –, il subsiste le buste d’une figure en pied de grande taille, peut-être l’évêque saint Blaise d’après l’inscription qui lui est accolée (baie 9). En baie 10, la tête d’une sainte femme de même échelle peut provenir d’une Crucifixion, et les fragments mettant en scène le martyre d’un évêque (baies 10, 11 et 16), s’ils se rapportaient à la légende de saint Eutrope, devaient orner la chapelle qui lui est vouée. Chaudruc de Crazannes reconnaissait dans ceux-ci le récit de la condamnation de l’évêque de Cahors Hugues Géraud ou Géraldy en 1317, identification tôt récusée par le secrétaire du Comité historique des arts et monuments Adolphe-Napoléon Didron (Bulletin archéologique, I, 1843, p. 221). Après une restauration effectuée entre 1933 et 1936 par Francis Chigot sous la direction de Marcel Poutaraud, ces vitraux, ainsi que ceux du chœur que Victor-Louis Gesta a signés en 1881, ont été restaurés en 2002-2003 par Jean-Dominique Fleury ( ?) dans le cadre de la campagne générale de remise en état de l’intérieur de l’édifice menée de 1991 à 2007 par les architectes en chef François Corouge et Jean-Louis Rebière.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1908/12/05 : classé au titre objet

Intérêt de l'objet

À signaler

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009 ; 2020

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

baie 11 : la Déposition de croix
baie 11 : la Déposition de croix
(c) Conseil départemental du Lot ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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