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Plateforme ouverte du patrimoine

Le mobilier de la collégiale Saint-Nicolas

Désignation

Titre courant

Le mobilier de la collégiale Saint-Nicolas

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Pujols ; collégiale Saint-Nicolas

Numéro INSEE de la commune

47215

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Villeneuve-sur-Lot

Canton

Villeneuve-sur-Lot sud

Nom de l'édifice

Collégiale Saint-Nicolas

Référence Mérimée de l'édifice

IA47001847

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Description historique

Le mobilier de l'actuelle église Saint-Nicolas a connu de nombreux bouleversements liés à l'affectation successive de l'édifice en collégiale, puis en paroisse. La fondation du chapitre de Notre-Dame et Saint-Pierre par le baron Jean de Pujols et sa femme Catherine de Lévis en 1525 entraîne l'installation d'un important ensemble mobilier tout au long du 16e siècle : tombeau des fondateurs dans le choeur, stalles des chanoines, jubé, maître-autel surmonté d'un groupe en ronde bosse de la Descente de croix, autels de Notre-Dame et du Saint-Sépulcre (puis de sainte Madeleine) dans les chapelles latérales, autels de saint Louis et de saint Nicolas (ce dernier devenant autel paroissial après la destruction de l'ancienne église Saint-Nicolas en 1561) adossés à la face ouest du jubé, Mise au tombeau ou 'Sépulcre de Notre Seigneur' en pierre dans la chapelle sud... Cet ensemble, qui paraît avoir traversé les Guerres de religion sans dommage (le baron de Pujols appartenant au parti catholique), est encore enrichi aux 17e et 18e siècles : nouveaux tabernacles en 1668, chaire à prêcher entre 1668 et 1733, tableaux des autels de saint Louis et de saint Nicolas en 1733. Peu avant la Révolution, un premier réaménagement modifie l'aspect du sanctuaire, avec la mise en place en 1773 d'une balustrade par le charpentier Gayral et la destruction probable du jubé (seul subsiste le Calvaire sculpté qui le couronnait) et des autels qui y étaient adossés. La Révolution supprime le chapitre et transforme la collégiale Notre-Dame en église Saint-Nicolas : les stalles disparaissent alors. Dans les décennies qui suivent la réouverture de l'édifice au culte, la fabrique s'occupe de le remeubler : achat d'un grand tableau d'autel au peintre villeneuvois Barbieri, demande de secours à la duchesse d'Angoulême... A la fin du 19e siècle, le décor est en partie renouvelé : refonte des cloches en 1873, pose de verrières figurées par le toulousain Louis-Victor Gesta vers 1880-1890, achat d'un nouveau maître-autel au marbrier toulousain François Clausolles en 1882, don de nouveaux autels en marbre pour les chapelles latérales. Ce mobilier d'inspiration néo-gothique a été récemment supprimé.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Monument aux morts ; verrières(2) ; clôtures de chapelle(2) ; clôture des fonts baptismaux ; chandelier pascal ; chandeliers d'autel(4) ; croix d'autel ; pupitre d'autel ; vases-bouquets d'autel(2) ; vases d'autel(2) ; calice ; ciboire ; ostensoirs(4) ; patène ; thabor ; goupillon ; navettes à encens(2) ; seau à eau bénite ; croix de procession(?) ; croix de procession(3) ; lanterne de procession ; chemin de croix ; chapes(2) ; chasuble ; statues(4) ; cloches(3)

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2000

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37