Croix
Croix de jubé
Croix (croix de jubé)
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Fongrave ; église paroissiale Notre-Dame puis Saint-Léger
47099
Monclar
Église paroissiale Notre-Dame puis Saint-Léger
IA47001971
En village
Menuiserie ; sculpture
Plan (rectangulaire)
Noyer, tilleul (?) : décor en demi relief, décor dans la masse, décor rapporté, décor en ronde bosse, peint
Croix encastrée dans un piédestal quadrangulaire mouluré épaulé par 2 volutes, lui-même fixé sur un morceau d'entablement à ressaut central et table saillante. Entablement et piédestal en noyer, Christ (petite nature) probablement en tilleul (polychromie).
Christ en croix ; crâne, os ; ornementation (rinceaux, ove, denticules)
Crâne et 2 tibias en sautoirs : sur la table frontale du piédestal de la croix ; rinceaux : sur la frise de l'entablement.
H=350;la=210 (dimensions approximatives)
Élément
Couronnement d'un jubé.
Inscription concernant l'iconographie(peinte)
Inscription concernant l'iconographie (sur la tablette au centre de l'entablement) : JESVS/DE NAZARETH.
2e quart 17e siècle
1649
Cette croix couronnait avant la Révolution la porte centrale du jubé qui séparait la nef du choeur des religieuses ; de part et d'autre de la porte s'adossaient les deux autels de saint Léger et de saint Roch : l'entablement qui sert de support à la croix est identique à celui des retables de ces deux autels, aujourd'hui déplacés dans les chapelles latérales (IM47002818). Le jubé semble toutefois antérieur de quelques années aux deux retables : en 1648, 'maître Cap Martin' érige l'arcade de séparation du choeur, et en 1649 les religieuses acquièrent le bois de noyer nécessaire à la construction du 'balustre'. Celui-ci est mentionné allusivement par Mgr Mascaron en 1682, puis décrit avec précision en 1734 par le curé Carrère, qui signale au-dessus de la porte 'une grande corniche et un crucifix de bois de noyer'. La croix et son support apparaissent dans leur état actuel (à l'exception des 2 volutes du piédestal, peut-être tardivement ajoutées) dans la lithographie d'Aumont (vers 1840). D'après l'arrêté d'inscription de 1975, le Christ serait un remploi du 16e siècle, hypothèse qui semble sans fondement.
Propriété de la commune
1975/01/14 : inscrit au titre objet
Arrêté de protection : crucifix, 16e et 17e siècles.
À signaler
Dossier individuel
2001
2001
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