Église paroissiale
Notre-Dame ; Saint-Léger
Église paroissiale Notre-Dame puis Saint-Léger
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Fongrave
Monclar
1837 D2 836 ; 2000 D2 834
En village
4e quart 16e siècle (détruit) ; 2e quart 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle
14e siècle (?)
1643 ; 1895
Daté par source ; porte la date
Attribution par source
De l'édifice médiéval, seul le portail d'entrée, peut-être du 14e siècle, paraît conservé. Un mémoire de 1712 mentionne la ruine du prieuré durant la guerre de Cent ans, puis l'utilisation conjointe de l'église priorale pour le service des religieuses et de la paroisse. Après les destructions occasionnées par les protestants en 1574 et 1586, une nouvel édifice est élevé à la fin du 16e siècle, reconstruit pour le gros-oeuvre en 1643-1644 par le maître maçon Mathieu et le charpentier Pinedre (ou Pinelle) , notamment grâce aux nombreux dons effectués par Jean d'Estrades (nommé évêque de Condom en 1647). Des travaux de maçonnerie sont encore mentionnés en 1651, par maître Guiraud, maçon à Agen. Au début du 18e siècle, suite à une contestation intervenue avec le vicaire sur la possession de l'église, un arrêt du Grand Conseil de 1714 confirme les religieuses dans la possession du choeur et du maître-autel, et saint Léger est déclaré patron de la paroisse, interdisant au curé de se qualifier de "curé de Notre-Dame de Fongrave". L'édifice est présenté dans un grand état de délabrement en 1749. Lors d'une campagne de travaux conduite par l'architecte Delbrel fils vers 1820, est mentionnée la consolidation du clocher. Une gravure publiée en 1842 montre une nef plafonnée, flanquée de 3 chapelles ouvrant par des arcs en plein-cintre dans le mur latéral gauche. Suite au voûtement du choeur, exhaussement des murs en 1858 par le charpentier Dijol (François ou Pierre ?) , sous le contrôle de l'architecte villeneuvois Léon Vigier. L'ensemble est encore remanié à la fin du 19e siècle, sur les plans de l'architecte départemental T. Teulère. Ces travaux datés de 1893 d'après le chanoine Durengues, concernaient la reconstruction de la nef, légèrement désaxée par rapport au choeur et des chapelles latérales formant faux-transept sont édifiées, en remplacement des anciennes chapelles à gauche. Le clocher-tour hors-oeuvre est construit en 1895 (date gravée sur le tympan). L'édifice a été entièrement restauré et la voûte consolidée entre 2000 et 2001.
Brique ; enduit
Tuile mécanique
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre
Toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; flèche en maçonnerie
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
L'église est orienté nord/sud. Les murs en brique sont enduits ; celui du chevet est en partie mitoyen avec le bâtiment conventuel. La nef de 4 travées est prolongée par un choeur de 2 travées à chevet plat. L'ensemble, de même que les chapelles latérales, est voûté en berceau plein-cintre très bombé ; à la retombée des arcs doubleaux, les chapiteaux sont simplement épannelés. Le clocher-tour desservi par un escalier en vis hors-oeuvre est couvert d'une flèche en maçonnerie. La toiture à longs pans à pignons découverts est en tuile mécanique.
Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Feuillage
Les petits chapiteaux du portail d'entrée sont ornés de feuilles de chêne.
Restauré
1996/04/19 : inscrit MH
IM47002819 ; IM47002835 ; IM47002823 ; IM47002810 ; IM47002818 ; IM47002826 ; IM47002812 ; IM47002832 ; IM47002816 ; IM47002825 ; IM47002828 ; IM47002829 ; IM47002831 ; IM47002821 ; IM47002836 ; IM47002820 ; IM47002833 ; IM47002814 ; IM47002834 ; IM47002811 ; IM47002813 ; IM47002817 ; IM47002815 ; IM47002822 ; IM47002824 ; IM47002827 ; IM47002830
À signaler
Propriété de la commune
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2000
Beschi Alain
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37