Tableau
Tableau : Christ en croix entre la Vierge, saint Jean et sainte Madeleine
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Tournon-d'Agenais ; église paroissiale Saint-André-de-Carabaisse
47312
Tournon-d'Agenais
Lamothe (près de) ; Eglise (l')
Église paroissiale Saint-André-de-Carabaisse
IA47002603
Isolé
Chapelle nord
Peinture
Rectangulaire vertical
Toile (support, en plusieurs lés) : peinture à l'huile
Toile rectangulaire verticale surmontée d'une lunette horizontale en arc segmentaire. Toile à tissage serré et régulier, à préparation rouge vif, clouée sur la rive d'un châssis à 2 traverses ; cadre en bois mouluré simple.
Calvaire, fond de paysage ; Dieu le Père : en vol, phylactère
Scène principale : Christ en croix entre, à gauche, la Vierge debout, les mains jointes, et la Madeleine agenouillée étreignant la croix, à droite saint Jean debout, les mains croisées sur la poitrine ; lunette : Dieu le Père à mi-corps (?).
H=273;la=175 ; dimensions totales avec le cadre ; toile principale : h=203, la=153 (à l'intérieur du cadre) ; lunette : h=39, la=153 (à l'intérieur du cadre).
Mauvais état ; repeint ; oeuvre déposée
Rentoilage grossier ; couche picturale extrêmement usée, écaillage important (toile principale) ou total (lunette, où la figure de Dieu le Père a entièrement disparu), nombreux repeints (drapés de la Vierge et de saint Jean), toile effrangée sur le bord inférieur, un trou au centre à droite de la toile principale ; cadre rongé par les vrillettes.
Inscription(latin,peinte,partiellement illisible)
Inscription (sur les phylactères de la lunette) : [...] SCELVS. POPVLI. MEI / PERCVSSI [...] (propter scelus populi mei percussit eos : 'je l'ai frappé à cause des crimes de mon peuple' [Isaïe, 53-8]).
Copie (?)
4e quart 17e siècle (?)
L'histoire de cette toile est assez confuse : Claude Joly en 1667 et Jules Mascaron en 1682 ne mentionnent qu'un seul tableau dans l'église, un 'Saint André attaché en croix' ou 'Martyre de saint André' au-dessus du maître-autel (peut-être le tableau étudié en IM47003165). En 1696, Charles de Bosredon de Lagarénie décrit au même emplacement 'un tableau avec son quadre (sic) où est la représentation de la mort de J[ésus]-C[hrist] et l'image du patron', oeuvre difficilement identifiable au tableau actuel dans la mesure où l'apôtre André n'y figure pas. En 1706 enfin, l'évêque François Hébert signale plus vaguement 'un grand tableau d'un Crucifix attaché à la muraille'. Si l'on admet, malgré les variantes iconographiques, que l'oeuvre mentionnée par Bosredon est bien le 'Calvaire' actuel, celui-ci a pu être mis en place entre 1682 et 1696. Probablement inspirée d'une estampe, la toile est aujourd'hui presque ruinée : la figure du Père éternel offrant son Fils, qui occupait certainement la lunette (comme l'indique la citation d'Isaïe encore lisible sur les phylactères), a ainsi disparu.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2002
2002
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