Le mobilier de l'église de pèlerinage Notre-Dame de Peyragude
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Penne-d'Agenais ; église de pèlerinage Notre-Dame de Peyragude
47203
Penne-d'Agenais
Église de pèlerinage Notre-Dame de Peyragude
IA47002867
En village
Le mobilier des églises qui occupèrent successivement le site de Peyragude avant la reconstruction de 1653 n'est connu que par quelques mentions : en 1551, le vicaire Vallier ordonne de rétablir les fonts baptismaux d'un édifice 'à demi rompu' ; en 1592, l'évêque Nicolas de Villars, constatant la 'ruine irréparable' du bâtiment à la suite du passage des protestants, signale que 'les tombeaux de la maison de Lustrac y estoient dans une chapelle'. Le mobilier n'est constitué qu'après le rétablissement de l'église de pèlerinage en 1653. En 1668, Claude Joly trouve sur l'autel 'un grand tabernacle de 6 pieds de haut et 6 de large (soit près de 2 mètres sur 2) enrichi de statues dorées de St Joseph, St Pierre, St Paul, St Guillaume, d'un pied de haut' et surmonté d'un dais peint d'une Sainte Famille ; ce meuble monumental est accompagné sur le mur de gauche par une statue de la Vierge, sur celui de droite par un tableau de 2 pieds de 'Jésus dormant sur le sein de la Vierge'. Les autels latéraux, dédiés à saint Roch et à saint Joseph, sont complets. Les murs de l'édifice, enfin, sont couverts de 'quantité d'habits d'enfants, jambes de cire et béquilles' offerts en ex-votos. Très délabré à la fin du 18e siècle, cet ensemble est encore mis à mal à la Révolution : une estimation de 1796 précise que 'toutes les boisures [ont été] brisées et volées'. Le mobilier de la chapelle suivante, construite en 1843-1844, est documenté par une lithographie montrant l'intérieur de l'édifice en 1852 : le maître-autel y est surmonté d'un petit tabernacle néo-classique et d'une statue de la Vierge à l'Enfant dans une niche ; les murs du choeur sont garnis d'un lambris de bois et ornés de 2 petits tableaux et d'un chemin de croix en gravures ; la chaire, dont la cuve suspendue à 6 pans est desservie par un escalier percé dans le mur, est amortie d'un abat-voix à consoles et globe crucifère. Cet ensemble très simple fut apparemment conservé dans la nouvelle église bâtie à partir de 1897, car une carte postale des années 1920 (?) montre la chaire (privée de son abat-voix) et peut-être l'autel encore en place. Quelques achats sont toutefois effectués dans la 1ère moitié du 20e siècle, dont seul subsiste aujourd'hui l'autel de la Vierge par le Toulousain Henri Giscard. La majeure partie du décor actuel est mise en place parallèlement à l'achèvement de l'église en 1948 : verrières par Jacques Leuzy (1946), peintures murales par le Parisien Henry Lefai (1948), statue de la Vierge par Henri-Albert Lagriffoul (1957)...
Propriété d'une association diocésaine
Présentation du mobilier
Verrières(16) ; autel(2) ; bénitier ; lutrin ; clôture de chapelle ; croix d'autel ; calices(2) ; ciboire ; ciboire des malades ; ostensoir ; patène ; goupillon ; seau à eau bénite ; croix de procession(2) ; groupe sculpté ; statues(3) ; cloches ; orgue
2003
2003
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