Église
Église de pèlerinage
Notre-Dame
Notre-Dame de Peyragude
Église de pèlerinage Notre-Dame de Peyragude
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Penne-d'Agenais
Penne-d'Agenais
2003 AC 11
En village
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1897 ; 1935
Daté par source
Plusieurs édifices se sont succédés sur le site de Peyragude. Un premier oratoire fut probablement brûlé avec le château au 14e siècle ; une bulle de Grégoire XI en 1373 atteste l'existence d'une nouvelle chapelle, dite "à moitié rompue" en 1551, puis définitivement ruinée par les troupes protestantes vers 1570. En 1653, une épidémie de peste occasionne la construction d'une église votive, non encore achevée en 1668 : un grand pèlerinage se développe alors. Désaffecté puis aliéné à la Révolution, l'édifice est détruit en l'an IV pour permettre l'agrandissement d'un cimetière créé au milieu du 18e siècle. Un projet de reconstruction sur un emplacement plus élevé est exécuté en 1843-1844, mais ce petit bâtiment "sans style", ravagé par la foudre dès 1850, se révèle vite insuffisant. En mai 1879, le jour de la consécration de l'église du bourg, l'évêque Fonteneau pose la 1ère pierre d'un nouveau sanctuaire à Peyragude. En 1893, Mgr Coeuret-Varin adopte un plan plus ambitieux, dû à l'architecte marmandais Charles Bouillet. Les travaux, commencés en 1897 avec la construction du choeur, sont rapidement interrompus faute de moyens. Le chantier ne reprend qu'en 1935, sous la direction de Maurice Henonin, architecte de la ville d'Agen, pour s'achever après la Libération : les verrières de Jacques Leuzy sont mises en place en 1946, le décor peint par Henry Lefai en 1948. L'église est consacrée par Mgr Rodié le 11 septembre 1949.
Pierre de taille ; moyen appareil ; calcaire
Tuile creuse mécanique ; zinc en couverture
Plan en croix grecque
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre ; coupole à trompes ; cul-de-four
Toit à deux pans ; croupe ronde ; dôme circulaire ; dôme ovale
Escalier dans-oeuvre
Edifice de style romano-byzantin. Le plan en croix grecque est articulé autour d'une croisée carrée, couverte d'une coupole sur trompes. Le chevet (précédé d'une travée droite) et les bras du transept sont flanqués de chapelles circulaires. L'abside et les chapelles sont couverts en cul-de-four, la nef et la travée droite du choeur en berceau plein-cintre. La couverture en tuiles creuses est à 2 pans sur la nef et la travée de choeur, à croupe ronde sur le chevet, le transept et les 2 sacristies ; le dôme de la croisée et les dômes ovales des chapelles rayonnantes sont en zinc. Une coursière ajourée sur consoles règne au faîte des élévations extérieures.
Sculpture ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; mosaïque (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Ornement à forme végétale ; rinceau ; billette ; dents de scie
Rinceaux et billettes sur la voussure du portail occidental, dents de scie sur les bandeaux et baies.
IM47003656 ; IM47003647 ; IM47003648 ; IM47003646 ; IM47003657 ; IM47003658 ; IM47003655 ; IM47003645 ; IM47003654 ; IM47003650 ; IM47003644 ; IM47003652 ; IM47003653 ; IM47003649 ; IM47003651 ; IM47003666
Propriété d'une association diocésaine
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Maisonnave Jean Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37