lambris de revêtement et tableaux (3) : Vierge à l'Enfant, saint Marien et saint Joseph

Désignation

Dénomination de l'objet

Lambris de revêtement ; tableau (3)

Titre courant

Lambris de revêtement et tableaux (3) : Vierge à l'Enfant, saint Marien et saint Joseph

Localisation

Grand Est ; Moselle (57) ; Vic-sur-Seille ; rue de l'Eglise ; église paroissiale Saint-Marien

Numéro INSEE de la commune

57712

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Vic-sur-Seille

Adresse de l'édifice

Eglise (rue de l')

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Marien

Référence Mérimée de l'édifice

IA57000530

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Fond du choeur

Description

Catégorie technique

Menuiserie ; sculpture ; peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Chêne : taillé, mouluré, chantourné, ciré, doré ; toile : peinture à l'huile

Description matérielle

Les lambris de revêtement, divisés en 3 travées, comportent un lambris d'appui surmonté d'un niveau de panneaux hauts (pilastres 3 x 2, parcloses 4 x 1, tableaux 3 x 1) et d'un entablement classique dont la travée centrale est surélevée (couronnement en plein cintre) ; les panneaux placés dans les angles sont de forme cintrée (concave) ; les 3 tableaux présentent un bord supérieur légèrement chantourné pour les deux extrêmes et arrondi pour le tableau central ; leurs cadres sont en bois mouluré et chantourné avec un décor en stuc doré ; l'ensemble comporte deux petites crédences en bois doré ; le décor sculpté est renforcé par des dorures ; les lambris étaient sans doute initialement peints faux bois, cirés et dorés.

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale ; coquille ; ordre composite ; vase : fleur ; ange ; croix ; trophée : instrument de musique ; Vierge à l'Enfant ; saint Marien : livre, ours, ruche ; saint Joseph

Description de l'iconographie

Pilastres et frise de l'entablement ornés de rinceaux végétaux d'inspiration rocaille ; pilastres encadrant les tableaux surmontés de chapiteaux composites ; le couronnement de la travée centrale, en plein cintre, est amorti par une croix, des anges adorateurs étant placés sur les montants ; les deux autres travées sont amorties par un vase de fleurs et les angles par des trophées d'instruments de musique (violon et hautbois à gauche, cornet à bouquins et partitions à droite) mélés à des rinceaux rocaille ajourés ; les tableaux représentant la Vierge, saint Marien et saint Joseph ; le saint patron de l'église est figuré avec un livre, une ruche et un ours à ses pieds.

Dimensions normalisées

H = 500 ; la = 970 (dimensions approximatives des lambris) ; tableau saint Marien : h = 243, la = 97 ; tableaux Vierge et saint Joseph : h = 138, la = 97,

Précisions sur l'état de conservation

Les deux statuettes d'ange posées sur la corniche ne font pas partie de l'ensemble

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Jacquat André (sculpteur, doreur) ; Sénemont François (peintre)

Siècle de création

3e quart 18e siècle

Année de création

1751 ; 1753

Description historique

Cet ensemble de lambris placé au fond du choeur, dissimule la partie inférieure de la grande baie gothique du chevet, la réfection du choeur de l'église ayant été commencée en 1736 pour ce qui est de l'architecture. Il semble, à la lecture des archives paroissiales, qu'à la fin du 17e siècle le décor du choeur était peint polychrome et doré. En 1742, sur ordre de l'évêque de Metz, les anciens autels de saint Joseph et de la Vierge, qui se trouvaient au fond du choeur et dont le décor (niches avec statues, peinture) datait de 1690, sont démolis. Les statues sont alors déplacées à l'église du couvent des Cordeliers. En 1745, les anciennes boiseries du choeur sont détruites par la chute de la voûte en cours de réparation. En 1748, les deux autels de la Vierge et de saint Marien qui se trouvaient de part et d'autre du maître-autel sont également démolis. On décide alors 'que le sanctuaire ainsy dégagé sera revêtu d'un lambris en menuiserie de bois, proprement travaillé, remis en couleur naturelle avec un vernis dessus'. Le 2 novembre 1751, le conseil de fabrique passe un contrat avec le sculpteur et doreur de Vergaville, André Jacquat, 'pour un lambris à faire au fond du choeur de l'église'. En 1752, 3 tableaux sont commandés pour 286 livres au peintre François Senemont et installés l'année suivante (après que les niches du fond du choeur aient été bouchées par des briques). Les cadres des tableaux ont peut-être été rapportés a posteriori. Le tableau de la travée centrale figure le saint patron de l'église dont la vie légendaire est déjà racontée par le tympan de la porte sud (limite 13e, 14e siècle). Ce tableau a sans doute inspiré la figure du saint ornant le bourdon de l'église fondu, peu de temps après en 1767 (cf IM57002955).