Remorqueur
Toueur
Bateau remorqueur : toueur du canal latéral à la Loire
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Léger-des-Vignes ; canal de navigation dit canal latéral à la Loire
58250
Anciennement région de : Bourgogne-Franche-Comté
Nièvre
La Machine
Canal de navigation dit canal latéral à la Loire
IA18000626
En ville
Patrimoine fluvial
Entre Decize et Saint-Léger-des-Vignes, trois modèles de toueur à chaîne noyée se succèdent de 1870 à 1975. De 1870 à 1907 : un toueur à vapeur en tôle (28, 20 x 5, 20 m) équipé de deux chaudières et d'une chaîne noyée sur laquelle s'effectue la remorque. La machine, d'une puissance d'environ 25 ch, actionne les engrenages de commande des trois tambours sur lesquels passe la chaîne. Un arrêté de 1901 stipule que par temps de brouillard ou lorsqu'il naviguera de nuit, le toueur devra être éclairé à l'avant par deux feux rouges et que le sifflet de la machine devra donner des avertissements sonores. A cette même date, la longueur de chaque convoi, y compris le toueur, ne doit pas dépasser 200 m de long et le chargement total remorqué 650 tonnes. La vitesse ne doit pas excéder 3 km / heure à la remonte et 6 km heure à la descente de sorte que la durée totale du parcours est d'environ 40 minutes à la remonte et 20 minutes à la descente. A bord du toueur se trouvaient un capitaine, quatre mariniers et un chauffeur mécanicien. De 1907 à 1933 : un toueur en tôle (26, 65 x 4, 80 m) se remorquant sur une chaîne de 1800 m et fonctionnant au charbon. De 1933 à 1975 : un toueur métallique (22 x 4, 2 m) construit par les établissements Quille à Merville et fonctionnant grâce à deux moteurs diesel à deux temps (Peugeot Junkers) avec transmission électrique. Le treuil de touage est constitué par un train d'engrenage. La chaîne noyée pénètre sur le toueur en aval le long d'un chenal et vient s'enrouler sur des tambours pour ressortir en amont dans un chenal semblable au premier. Ce toueur porte le nom d''Ampère V' et existe encore, seul rescapé des toueurs de Loire, ceux de Châtillon-sur-Loire (1881-1896) et de Combleux (vers 1885-1913) ayant disparu.
L = 22 ; la = 4,2 ; tirant d'eau = 1,05m
Bon état
Merville
3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1870 ; 1907 ; 1933
Depuis 1836, un barrage mobile construit en aval du passage de la traversée de la Loire à Saint-Léger-des-Vignes garantit un tirant d'eau suffisant aux bateaux désirant passer du canal latéral à la Loire au canal du Nivernais et inversement. Malgré l'existence de ce barrage, la traversée à niveau de la Loire n'est pas sûre et le 6 mars 1869, Charles Semé devient concessionnaire d'un service de touage qui devient effectif en 1870. Trois modèles de toueurs se succèdent en 1870, 1907 et 1933. En 1935, on installe un bureau pour le touage dans le local abandonné du canal du Nivernais. Les mariniers qui désirent faire usage du toueur doivent s'y inscrire sur un registre à souches. Le toueur fonctionne jusqu'à ce que l'essor des bateaux automoteurs commence à le rendre inutile. L'exploitation de ce service cesse tout à fait en 1975.
Propriété publique
1993 : inscrit MH
À signaler
Dossier individuel
2000
2004
Conseil régional de Bourgogne - Service chargé de l'inventaire Hôtel Chartraire de Montigny - 39/41, rue Vannerie 21000 Dijon - 03.80.72.53.33