Tombeau
De Virginie Antoinette Vantoortelboom, la reine des anges
Tombeau en forme d'église de Virginie Antoinette Vantoortelboom dite la reine des anges
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Dunkerque ; C.D. 12 ; cimetière
59183
Dunkerque faubourg
Dunkerque
C.D. 12
Cimetière
IA59002116
En ville
Ligne N
Maçonnerie ; sculpture ; ferronnerie
Calcaire ; fer : forgé
Le tombeau, en forme de péristyle, est constitué en façade de 6 colonnes cannelées à ordre corinthien montées sur des bases reposant sur une dalle. Un fronton triangulaire se développe sur les trois travées centrales ; les travées latérales sont sommées, légèrement en retrait de l'alignement, d'un faux campanile. Le mur du fond est orné de trois portes feintes ; de chaque côté de ces portes, des plaques portant des épitaphes sont fixées au mur. Le tombeau est construit en calcaire, y compris la couverture à deux pans. Il est précédé d'une grille en ferronnerie à courts retours latéraux.
À croix ; à colonne cannelée ; à chapiteau corinthien ; angelot ; nuée ; triangle ; rayon
Le tympan du fronton est orné au centre du triangle trinitaire entouré d'angelots placés dans des nuées et des rayons. Le fronton est sommé d'une croix.
H = 430 ; l = 440 ; la = 220
Mauvais état
L'entablement est partiellement détruit, la partie haute de deux des colonnes a partiellement disparu.
Signature (gravée) ; épitaphe (gravée) ; inscription (gravée, incomplète)
Le tombeau est signé du marbrier J. Demart ; inscription incomplète gravée sur l'entablement : DEO OPTI[MO MAXIMO SACRUM] ; épitaphe gravée sur une des plaques du mur du fond : Sépulture/de/Virginie Antoinette/Vantoortelboom/née à Ostende le 11 juillet 1816/décédée à Dunkerque le 20 février 1896 ; d'autres épitaphes, plus tardives, n'ont pas été relevées.
Louis Victor (d'après )
Copie réduite
4e quart 19e siècle
Ce tombeau a été construit vers 1896, année du décès de Virginie Antoinette Vantoortelboom ; il est une réplique du péristyle de l'église Saint-Eloi de Dunkerque, réduite (par sa taille et le nombre de ses colonnes, ici au nombre de 6, au lieu de 10) mais fidèle (les campaniles, les travées latérales et le décor du tympan sont identiques, les trois fausses portes du mur du fond reprennent les portes d'entrée de l'église, l'inscription gravée sur l'entablement est la même) ; le péristyle de Saint-Eloi avait été construit sur les plans de l'architecte parisien Victor Louis en 1782 ; il a été détruit en 1882. Le tombeau a été réalisé par le marbrier J. Demart (signé). La défunte était une humble repasseuse, ou blanchisseuse, qui investit toute sa fortune dans ce tombeau (La Voix du Nord, 25 octobre 1972). Il est faussement dit tombeau de Manoot'je, la marchande de poisson (cette appellation vient de la tradition carnavalesque).
Propriété privée
Ce tombeau a un caractère exceptionnel, dû au fait qu'il est la copie réduite mais fidèle de l'ancien portique d'un des édifices les plus importants de Dunkerque.
À signaler
Dossier individuel
1986
1986
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex