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Plateforme ouverte du patrimoine

Cimetière

Désignation

Dénomination de l'édifice

Cimetière

Titre courant

Cimetière

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Dunkerque ; C.D. 12

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Dunkerque faubourg

Canton

Dunkerque

Lieu-dit

Les Glacis

Adresse de l'édifice

C.D. 12

Références cadastrales

1980 AL 6, 7

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Tombeau ; calvaire monumental ; enclos

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1813 ; 1815 ; 1818 ; 1823 ; 1825 ; 1844 ; 1851 ; 1854 ; 1864 ; 1867 ; 1868 ; 1877 ; 1886 ; 1893 ; 1896 ; 1904 ; 1908

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

En 1813, la ville loue à l'hospice civil un terrain de deux hectares et demi, au sud-est de la ville, pour y aménager un nouveau cimetière, unique, afin de remplacer les cimetières de la basse ville, devenus trop exigus ; des arbres sont plantés en 1815 dans les parties destinées aux cimetières catholique et protestant. Le cimetière, conçu par l'architecte de la ville de Dunkerque, Charles Lorenzo, est ouvert en 1818 : la bénédiction liturgique a lieu le 22 octobre 1818. Une "chaumière" pour le logement des fossoyeurs, en bois et couverte en roseau, est bâtie cette année-là par l'architecte Charles Lorenzo (les matériaux de construction sont choisis pour répondre aux servitudes militaires, la zone étant non aedificandi). Le calvaire est érigé en 1823. Le cimetière devient propriété municipale en 1835. Le portail monumental (IM002043) est érigé en 1851 par l'architecte de la ville François-Napoléon Develle. En 1867, la partie centrale du cimetière est aménagée : le pourtour du monticule, arboré, où est planté le calvaire est destiné à la sépulture des ecclésiastiques ; le monticule est ceinturé d'une allée circulaire, autour de laquelle est prévue une ligne de sépultures pour les membres du clergé et des religieuses. En 1868, la maison du gardien est reconstruite, en pan de bois (pour les raisons de servitudes militaires évoquées ci-dessus) , par l'architecte François-Napoléon Develle. Le cimetière a fait l'objet d'extensions en 1844, 1864, 1877, 1904, 1908, vers 1950 et vers 1980 ; le cimetière des israélites est ouvert en 1854 ; deux emplacements ont été aménagés en 1825 et 1893 pour les cholériques ; en 1886, est construit un caveau d'attente par l'entrepreneur Madelaine sur les plans de l'architecte de la ville Charles Henry ; en 1896, est construit un abri en bois couvert en zinc par l'entrepreneur Paul Madelaine sur les plans de l'architecte Charles Henry. Les allées sont toutes gravillonnées. La superficie du cimetière, de deux hectares et demi à l'origine, est passée aujourd'hui à dix hectares.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre

Commentaire descriptif de l'édifice

La partie la plus ancienne du cimetière correspond à la partie ouest du cimetière actuel ; à droite de l'entrée est située la maison du concierge, à gauche se trouve la salle des adieux ; entre celle-ci et la R.N. 1 sont situés les cimetières protestant et israélite ; le terrain militaire français de la Première Guerre mondiale les jouxte à l'est. Au sud-ouest, est située la partie ancienne du cimetière catholique : un tertre sur lequel est érigé un calvaire est entouré de lignes de sépultures en forme du U évasé, à l'ouest ; à l'est du tertre, les lignes de sépultures sont rectilignes, orientées nord-sud ou est-ouest. Le terrain des enfants est situé au sud du terrain militaire français de la Première Guerre mondiale ; plus au sud encore est situé l'emplacement pour les cholériques de 1823, au sud duquel se trouve le terrain réservé aux victimes civiles de 1940. L'emplacement des cholériques de 1893 se trouve légèrement plus à l'est. Les agrandissements successifs reprennent le parti de rangs de sépultures rectilignes, selon les mêmes orientations. Le cimetière militaire britannique (IA59002117) est situé au nord-est.

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM59001971 ; IM59001964 ; IM59001969 ; IM59001976 ; IM59001992 ; IM59001995 ; IM59002011 ; IM59002013 ; IM59002029 ; IM59001960 ; IM59001966 ; IM59001973 ; IM59001974 ; IM59001984 ; IM59001994 ; IM59002014 ; IM59002019 ; IM59002037 ; IM59002042 ; IM59001980 ; IM59001993 ; IM59002028 ; IM59002030 ; IM59002034 ; IM59001996 ; IM59002017 ; IM59002018 ; IM59002020 ; IM59002022 ; IM59002041 ; IM59001985 ; IM59001997 ; IM59002009 ; IM59002016 ; IM59002027 ; IM59002032 ; IM59002035 ; IM59001999 ; IM59002002 ; IM59002005 ; IM59002031 ; IM59001959 ; IM59001967 ; IM59001968 ; IM59001981 ; IM59002007 ; IM59002012 ; IM59002026 ; IM59001970 ; IM59002008 ; IM59002043 ; IM59002039 ; IM59001965 ; IM59001972 ; IM59002000 ; IM59002006 ; IM59001986 ; IM59001989 ; IM59002001 ; IM59002003 ; IM59002010 ; IM59002025 ; IM59001975 ; IM59001982 ; IM59001991 ; IM59002004 ; IM59002021 ; IM59002040 ; IM59001977 ; IM59001979 ; IM59001983 ; IM59001988 ; IM59002024 ; IM59002036 ; IM59001962 ; IM59001990 ; IM59001978 ; IM59002015 ; IM59002023 ; IM59002033

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1986

Date de rédaction de la notice

1986

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Oger-Leurent Anita ; Benoit-Cattin Renaud

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex