Tableau
Tableau : La Rue Clairon et le clocher de l'église
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Condé-sur-l'Escaut ; 1 place Pierre-Delcourt ; Ensemble d'édifices derrière façade (hôtel de ville, maisons), actuellement hôtel de ville
59153
Condé-sur-l'Escaut
Condé-sur-l'Escaut
Pierre-Delcourt (place) 1
Ensemble d'édifices derrière façade (hôtel de ville, maisons), actuellement hôtel de ville
IA59002469
En ville
Premier étage, bureau du maire.
Peinture
Support (rectangulaire vertical)
Textile (support) : toile, peinture à l'huile
Peinture de format rectangulaire horizontal, à l'huile sur toile. Châssis simple.
Ville, rue, maison, église : clocher
Vue de la rue Clairon à Condé, depuis l'angle avec la rue Saint-Christophe et vers la place Saint-Wasnon. Le tableau présente une vision de Condé qui n'existe plus au moment de sa réalisation puisqu'au premier plan à gauche est figurée la maison natale de la tragédienne Claire Josèphe Hippolyte Leris de Latude, dite Hippolyte Clairon, ou la Clairon (Condé 1723 - Paris 1803) détruite en 1860.£La tour de l'église paroissiale Saint-Wasnon est bien reconnaissable.
Dimensions prises à l'ouverture du cadre : h = 107 ; la = 74,5.
Oeuvre restaurée
Châssis neuf, rentoilage, nombreuses reprises au mastic (à droite de la pompe et dans le ciel notamment).
Signature (sur l'oeuvre, peinte) ; date (sur l'oeuvre, peinte)
Signature et date en bas à gauche : Rossy 1879.
4e quart 19e siècle
1879
Ce tableau exécuté en 1879 par le peintre Louis Rossy (Valenciennes, 1817 - 1890) ne figure pas sur le Catalogue des tableaux et objets d'antiquités du musée de la ville de Condé-sur-l'Escaut dressé en 1890 mais fait l'objet de la notice n° 22 de l'Inventaire rédigé par Blanc en 1952. Le catalogue de 1890 (notice n° 10) et l'inventaire de 1952 (référence n° 23) citent aussi de Rossy une aquarelle sur un sujet très proche, la Maison de Clairon à Condé, qui n'a pas été retrouvée.
Propriété de la commune
Tableau d'un certain intérêt documentaire si l'on estime que la vision qu'il donne de la rue Clairon avant la destruction de la maison natale de la tragédienne est fiable, la reconstruction de l'immeuble qui se trouve à cet emplacement datant de près de vingt ans (1860) avant l'exécution de cette vue. Peut-être le peintre n'a-t-il voulu représenter qu'une vue pittoresque de la cité, une maison disparue d'allure ancienne (16e siècle ?) et en fond de tableau le clocher caractéristique de Saint-Wasnon. Mais sans doute est-ce d'abord un hommage à la Clairon ; dans les années 1880, l'actrice accède au rang de gloire locale qu'il convient de célébrer. La fin du siècle sera le temps de l'hommage officiel par l'érection du monument de la place Saint-Amé.
À signaler
Dossier individuel
Cadre
2005
2006
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex