Peinture monumentale
Deux peintures monumentales surmontant les portes nord et sud des bas-côtés : Mater Amabilis, Mater Admirabilis
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Lille ; place Philippe-le-Bon ; Église paroissiale Saint-Michel
59350
Lille
Lille centre
Philippe-le-Bon (place)
Église paroissiale Saint-Michel
IA59002719
En ville
Au-dessus des portes nord et sud des bas-côtés.
Peinture
Plan (cintré)
Textile (support) : peinture à l'huile (marouflé)
La peinture intitulée Mater Admirabilis est située dans le tympan qui surmonte la porte latérale sud, ouvrant sur la nef. Elle figure la Vierge pensive, tenant un écheveau de laine, assise entre une quenouille et un vase contenant une branche de lys. La représentation est très fidèle à celle du modèle de Pauline Perdrau, hormis le cadre de la scène, située par Marie Carin dans un vaste paysage minéral. En pendant, dans le tympan qui surmonte la porte latérale nord, Marie Carin a figuré Mater Amabilis, sans doute à nouveau la Vierge plus âgée, en train de couper une pièce de drap, dans un intérieur.
Dimensions non prises.
Inscription concernant l'iconographie (peinte)
Inscription concernant l'iconographie peinte en bas à droite de la toile représentant Mater Admirabilis : AMMG pour Ad Majorem Mariae Gloriam.
Perdrau Pauline (d'après, peintre)
Lieu d'exécution : Nord-Pas-de-Calais, 59, Lille
4e quart 19e siècle
Les archives diocésaines mentionnent la réalisation par Mademoiselle Carin, professeur de peinture rue Brûle-Maison (rue située près de l'église Saint-Michel, dans la paroisse), des peintures placées au-dessus des portes latérales, Mater Amabilis et Mater Admirabilis. D'après les dates des autres décors, ceux-ci auraient pu être réalisés vers 1893. Mater Admirabilis est la reprise d'une iconographie inventée en 1844 par Pauline Perdrau, jeune postulante des religieuses du Sacré-Coeur, dans l'un des couloirs du couvent de la Trinité des Monts à Rome. Inspirée stylistiquement des leçons du peintre nazaréen Maximilien Seitz, cette fresque représente la Vierge adolescente, filant la laine. Dès sa création, elle attire beaucoup de visiteurs dans le couvent, dont le pape Pie IX qui en consacre l'appellation et vient la visiter fréquemment. Cette représentation s'est répandue à travers le monde, vénérée par toutes les élèves des religieuses du Sacré-Cur. On peut supposer que Marie Carin a été élève de la Société du Cur de Jésus, fondée par sainte Madeleine Sophie Barat (1779-1865) en 1802, et dont une fondation existait alors à Lille.
Propriété de la commune
À signaler
Sous-dossier
Ensemble des peintures monumentales
IM59002396
2006
2006
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex