Autel ; tabernacle ; retable ; exposition ; chandelier d'église ; lustre d'église ; statue ; tenture d'église
Maître-autel
Ensemble du maître-autel (autel, tabernacle, exposition, retable, deux chandeliers d'église, deux lustres d'église, statue de Christ en croix, cinq statues d'anges, tenture d'église)
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Tourcoing ; rue des Cinq-Voies ; rue de l'Epidème ; rue de Toulouse ; Église paroissiale Saint-Louis
59599
Anciennement canton de : Tourcoing-sud
Métropole européenne de Lille
Epidème (l')
Église paroissiale Saint-Louis ; Cinq-Voies (rue des) ; Epidème (rue de l') ; Toulouse (rue de)
Église paroissiale Saint-Louis
IA59002542
En ville
Marbrerie ; menuiserie ; sculpture ; fonderie ; tissu
Niveau (3) ; plan (droit) ; travée (3)
Marbre (blanc, beige) ; chêne : décor dans la masse, décor en haut relief, décor en demi relief ; bronze ; laine (rouge) : velours uni
On accède à l'ensemble par un emmarchement de trois degrés.L'autel en marbre blanc, de plan rectiligne, présente une cuve ouverte par une arcature à colonnettes. Un gradin enserre le tabernacle sommé d'un crénelage. Un massif en marbre beige, placé à l'arrière de l'autel, supporte le dispositif du retable.Le retable en chêne, rehaussé ponctuellement de peinture dorée, se développe sur deux niveaux au-dessus de celui de l'autel. Il accueille en son centre l'exposition en forme de ciborium qui prolonge le tabernacle. De part et d'autre, deux panneaux portent les scènes sculptées en haut-relief. Deux lustres en bronze en forme de couronne sont suspendus sur les bords externes. À l'aplomb des extrémités du meuble sont posés deux chandeliers de bronze, jouant visuellement un rôle d'amortissement. Le deuxième niveau du retable consiste en un dais dressé dans l'axe central, sous lequel prend place une statue de Christ en croix ; quatre statues d'anges cantonnent les angles du dais, une cinquième statue d'ange surmonte l'ensemble du dispositif. Un rideau de velours rouge fleurdelysé est suspendu par des traverses de cuivre à l'arrière de l'ensemble.
Christ en croix ; ange ; Nativité ; Pèlerins d'Emmaüs
De part et d'autre de l'exposition figurent en haut-relief la scène de la Nativité à droite, celle des Pèlerins d'Emmaüs à gauche. La statue du Christ en croix est placée sous le dais central, cantonné des 4 statues d'anges et surmonté de la statue d'un ange aux ailes déployées.
Inscription concernant le fabricant (sur étiquette, imprimé) ; inscription concernant le lieu d'exécution (sur étiquette, imprimé)
Carton imprimé portant l'inscription : AMEUBLEMENT RELIGIEUX / BOIS, PIERRE ET MARBRE / BUISINE-RIGOT & FILS / SCULPTEURS ENTREPRENEURS / 5 RUE DES CANONNIERS, 5 / LILLE (NORD).
Lieu d'exécution : 59, Lille
4e quart 19e siècle
On peut supposer cet ensemble en place au moment de la consécration de l'édifice, en 1896. Il est cité par le Journal de Roubaix en date du 19 septembre 1899 comme étant un chef-d'œuvre. Un carton imprimé fixé sur l'autel en attribue la fabrication à l'atelier Buisine-Rigot et fils ; cet atelier est alors dirigé par Edouard Buisine, fils de Charles Buisine-Rigot.L'inventaire du mobilier en 1917 mentionne la présence de l'ensemble à cette date ; il est précisé qu'au pied du crucifix du calvaire, (se trouvent) les statues de la Vierge et de saint Jean de 0 m 60 c de hauteur. S'agit-il des statues conservées dans la sacristie (voir la liste supplémentaire) ? Cela est fort probable quoique les dimensions en soient légèrement supérieures, mais peut-être y-a-t-il eu erreur de mesure lorsque les statues étaient en place dans les parties hautes de l'autel-retable. Le rideau de velours rouge fleurdelysé suspendu à l'arrière de l'ensemble est mentionné sur ce même inventaire.C'est le menuisier, ébéniste et sculpteur lillois Charles Buisine (1820 - 1893) qui donne toute sa dimension à l'atelier de fabrication de mobilier religieux Buisine-Rigot (du nom de sa femme, Palmyre Rigot). Il prit en 1845 la direction de l'atelier de menuiserie de son père Désiré Buisine (1793 - 1881) en l'amenant à une diversification couvrant l'ensemble du mobilier d'église. Son atelier de la rue des Canonniers à Lille compta jusqu'à 75 ouvriers et artisans et fournit, dans la seconde moitié du XIXe siècle, une abondante production que l'on retrouve dans un nombre considérable d'églises du Nord-Pas-de-Calais et au-delà de la région. Les qualités de son travail furent reconnues par une médaille d'or en 1878 à Paris, le grand prix de l'Exposition universelle de Lyon en 1894 et le grand prix de l'Exposition nationale de Rouen en 1896. Son fils Edouard (1856 - 1935) dirige l'atelier à sa suite sous la raison sociale de Buisine-Rigot et fils.
Propriété de la commune
Dossier individuel
2005
2007
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex