Partie instrumentale de l'orgue
Partie instrumentale de l'orgue
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Saint-Omer ; Collégiale puis Cathédrale Notre-Dame, actuellement église paroissiale Notre-Dame
62765
Pas-de-Calais
Saint-Omer-Nord
Collégiale puis Cathédrale Notre-Dame, actuellement église paroissiale Notre-Dame
PA00108403
En ville
En tribune occidentale
Facture d'orgue
De tribune ; à énergie humaine ; à électricité
Chêne ; sapin ; étain ; plomb
La console, de 1855, est en fenêtre, en chêne. Les 4 claviers de 54 notes (positif de dos, grand-orgue, bombarde, récit expressif) sont en chêne, avec placage des naturelles en ivoire et des feintes en ébène. Le pédalier est droit et plat, en chêne, à feintes rehaussées de palissandre. Les tirants, de section ronde, sont en chêne, disposés sur trois colonnes de part et d'autre des claviers. L'accouplement et les appels par pédales sont en fer à accrocher, et l'expression par pédale en cuiller. La transmission, de 1855, est une mécanique non suspendue, avec machine Barker pour le grand-orgue et les accouplements. Les sommiers, de 1855, sont à gravures en chêne. La soufflerie, de 1855, est à deux grands réservoirs superposés, à deux plis compensés, situés sur un bâti à l'arrière du buffet, actionnables par 4 pédales. La tuyauterie, de 1721, est en étain, étoffe, plomb martelé et chêne, les compléments, de 1855, sont en étain, étoffe et sapin.
Dimensions non prises.
En service ; en état de marche
Un relevage est effectué par la Maison Haerpfer, de Boulay (57), de 1984 à 1988.
Inscription concernant l'auteur (sur partie rapportée) ; inscription concernant le lieu d'exécution (sur partie rapportée)
Aristide Cavaillé-Coll / à / Paris (plaque sur console).
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
1er quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle
Le buffet de l'orgue est commandé en 1715 et achevé en 1717 ; la réalisation de l'instrument est confiée le 21 décembre 1715 à Thomas et Jean-Jacques Desfontaines, facteurs d'orgues à Douai (59) ; le solde des travaux est versé en juin 1721.L'instrument comportait 4 claviers (positif, grand-orgue, écho, cornet séparé) et une pédale. Lousi Labour, de Beauvais (80) effectue un relevage en 1758. En 1778, Jean-Joseph Van der Haeghen intervient sur l'instrument (travaux pour un montant de 1208 livres). Diverses interventions et réparations, probablement dues aux Guilmant, facteurs à Saint-Omer, ont lieu entre 1807 et 1818, suivies d'autres, par Van Peteghem, en 1823, et par François-Joseph Carlier, en 1825 et 1833 ; entre 1853 et 1855, l'instrument est entièrement transformé par Aristide Cavaillé-Coll (moyennant 35000 F) : il remplace les sommiers, la soufflerie et la mécanique (pose d'une machine Barker), pose une nouvelle console (4 claviers de 54 notes, un pédalier de 27 notes, 13 pédales de combinaison) et 30 jeux neufs. L'orgue est inauguré par Lefébure-Wély, organiste de Saint-Sulpice à Paris, le 26 juin 1855. L'entretien est assuré par la maison Cavaillé-Coll jusqu'en 1861, puis par Arnold Heidenreich de 1862 à 1884. En 1927, Antoine Séquiès effectue un relevage et électrifie la soufflerie.
Propriété de la commune
1973/11/15 : classé au titre objet
À signaler
Sous-dossier
Orgue monumental : ensemble buffet du grand-orgue, positif et tribune
IM62001596
1996
2003
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex