Chaire à prêcher
Chaire à prêcher
Occitanie ; 65 ; Saint-Pé-de-Bigorre ; ancienne abbaye de bénédictins actuellement église paroissiale Saint-Pierre
65395
Saint-Pé-de-Bigorre
Saint-Pé
Ancienne abbaye de bénédictins actuellement église paroissiale Saint-Pierre
IA65010297
En ville
Nef centrale, côté gauche
Menuiserie ; sculpture
Bois : taillé, peint, doré ; marbre veiné (noir, blanc)
Chaire adossée à l'un des piliers nord de la nef, installée traditionnellement face à un grand crucifix placé du côté opposé (IM65002484). On y accède depuis le collatéral par escalier de huit marches adossé au pilier. La partie basse est en forme de dôme renversé décoré de volutes. La cuve est décorée de trois panneaux de marbre Grand Antique insérés dans des cadres de bois doré. Un troisème panneau de marbre, encadré de deux volutes est appuyé contre le pilier. L'abat-voix hexagonal est soutenu par deux anges évoluant sur des nuées. Il est orné de lambrequins et d'une colombe dans une gloire. La chaire se termine par un faisceau de volutes portant un ange à la trompette.
Angelot
Cuve : h = 200 ; la = 120 ; p = 110 ; dorsal : h = 283 ; la = 134
18e siècle ; 1er quart 19e siècle
De la fin du 17e siècle à 1790 cette partie de l'église est occupée par le choeur monastique qui ne devait pas comporter de chaire. On sait en revanche que, dans le collatéral sud, affecté au culte paroissial, une chaire à précher existait. Il pourrait s'agir de ce meuble, transporté à son emplacement actuel après le départ des moines et l'appropriation de la totalité de l'église par les habitants. On peut aussi se demander si la chaire actuelle ne date pas du début du 19e siècle. Le registre de comptes de la Farbrique pour 1816 porte en effet la mention : "... monsieur Labau, trésorier (...) a reçu la somme de quatre vingt quatorze francs, huit sols, qui avoient été donné par un particulier de la ville pour la construction de la chaire." Le style de la rampe d'escalier évoque en effet plustôt l'extrême fin du 18e siècle, voire le début du siècle suivant. Il pourrait s'agir aussi d'un remontage car certains éléments semblent rajoutés. Sur le plan de l'église dressé dans les années 1840 la chaire n'est pas figurée mais il pourrait s'agir d'un oubli, tous le mobilier n'étant pas dessiné dans ce document. En 1991, lors de la visite de Françoise Marcos, Conservateur des antiquités et objets d'art du département, la cuve de la chaire était soutenue par un refort métallique attestant d'un état de conservation alarmant. Lors du classement (2003) les angelots ont fait l'objet d'une protection distincte. Initialement placés sur la chaire (Cf clichés de 1991), les angelots sont mentionnés dans la sacristie dix ans plus tard. Ils ont été refixés à une date indéterminée au cours de la décennie passée, ce qui implique une intervention sur ce mobilier.
Propriété de la commune
2003/06/05 : classé au titre objet
Dossier individuel
2004
2004 ; 2014
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