Retable
Retable de Notre-Dame-de-Saint-Pé
Occitanie ; 65 ; Saint-Pé-de-Bigorre ; ancienne abbatiale bénédictine actuellement église paroissiale Saint-Pierre
65395
Saint-Pé-de-Bigorre
Saint-Pé
Ancienne abbatiale bénédictine actuellement église paroissiale Saint-Pierre
IA65010297
En ville
Choeur
Les têtes de trois des quatre anges situés en partie supérieure ont été volées
Menuiserie ; sculpture
Bois : doré ; stuc ; sur apprêt ; peinture à l'huile
Ce retable se trouve adossé au mur méridional du collatéral sud, dans l'avant dernière travée précédant l'absidiole. Il est scellé au mur sous une baie et dépourvu de son autel. La partie centrale se compose d'un panneau peint en bleu délimité par une baguette dorée, cintrée en partie haute. Les côtés sont décorés de deux cartouches peints d'une croix et la partie supérieure d'une gloire composée de nuées traitées à la feuille d'agent et d'or. Trois têtes d'angelots manquent sut les quatre originellement présentes. Ce panneau central est terminé en partie haute par un fronton curviligne avec un motif central de feuilles d'acanthe. De part et d'autre sont placés deux pilastres cantonnés de volutes feuillagées et terminés par des pots à feu ornés de guirlandes. Les parties du fond sont peintes de couleur rose pale et beige clair, les moulures sont dorées à la feuille sur apprêt. Devant la partie centrale est placée une statue de la Vierge à l'enfant, en bois doré. Elle repose sur une console à plusieurs ressauts et guirlande végétale identique à celle qui soutient la statue de Notre-Dame-des-Victoires (IM65002439).
Angelot ; Vierge à l'Enfant ; à pot à feu ; gloire
H = 280 ; la = 240 ; p = 43
Oeuvre transformée ; oeuvre restaurée
La base et les colonnes présentent des erraflures ; le dessus des volutes terminales comporte des manques quelques faiblesse dans la structure des parties hautes, têtes de trois anges volées
À la manière de
Limite 18e siècle 19e siècle
La localisation de la chapelle de Notre-Dame de Saint-Pé dans le collatéral sud n'est avérée que depuis le 19e siècle. Avant la révolution et le départ des moines, occupant toute la partie centrale de l'église, la nef méridionale est dévolue au service paroissial. Il pourrait donc s'agit ici d'un aménagement assez tardif, la chapelle de la Vierge se trouvant aux 17e et 18e siècles dans l'absidiole sud. Selon Françoise-Claire Legrand, ce petit retable serait attribuable à Jean II Ferrère (1718-1795). En 1860 l'autel de Notre-Dame de Saint-Pé est refait par l'ébéniste Duffau, de Maubourguet puis décoré par le peintre Darré (IM65002476). De fait, lors de l'inventaire de 1906, au moins trois autels dédiés à la Vierge coexistent dans l'église. L'un dans l'absidiole nord, dédiée à Notre-Dame-des-Victoires (IM65002474), l'autre dans l'absidiole sud (IM65002473) - pourtant dédiée à saint Joseph - avec un retable et une statue en bois doré, et l'autel du bas-côté sud. L'autel placé sous le tableau du don du scapulaire (IM65002457) est alors sous le vocable du Sacré-Coeur. L'autel de Notre-Dame de Saint-Pé est décrit comme surmonté de la Vierge médiévale en pierre (IM65002296), habillée et placée devant des "boiseries dorées, avec un Christ doré." De nombreux ex-voto consistant en de petites plaques de marbre gravées et cadres ovales à verre bombé sont accrochés sur le mur tout autour. A l'exception des vêtements de la statue, disparus, cet état va perdurer jusqu'à la restauration de la Vierge en 1979. Elle est ensuite exposée dans l'absidiole sud, puis devant le tableau de Notre-Dame du Mont-Carmel durant les travaux de la chapelle où elle a été remise en 2011. Entre temps, en 1991, le retable est modifié par l'entreprise Moreno. Le Christ en croix occupant le panneau central derrière la statue est retiré, le panneau - jusqu'alors décoré de motifs au pochoir - repeint en bleu. Le même type de décor au pochoir présent dans la partie basse, située à l'origine derrière le tabernacle, est lui aussi masqué. L'autel lui même est désolidarisé de son retable et déplacé dans la travée voisine. Une console est une Vierge à l'enfant en bois doré (celle présente en 1906 dans l'absidiole sud?) sont récupérées dans l'église puis installées en partie centrale du retable. Durant quelques temps le retable fut déposé dans l'église. C'est peut-être à cette occasion que trois des quatre têtes d'angelots encadrant la gloire ont été dérobées.
Propriété de la commune
2003/05/23 : inscrit au titre objet
Dossier individuel
2014
2014
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