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Plateforme ouverte du patrimoine

statue : Muse bagnéraise

Désignation

Dénomination de l'objet

Statue

Numéro artificiel de différenciation de l'objet

Numéro d'inventaire du FNAC : 2970

Appellation d'usage

Numéro d' inventaire du FNAC : 2970

Titre courant

Statue : Muse bagnéraise

Localisation

Localisation

Occitanie ; 65 ; Bagnères-de-Bigorre ; parc thermal

Numéro INSEE de la commune

65059

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hautes-Pyrénées

Nom de l'édifice

Parc thermal

Référence Mérimée de l'édifice

IA65000400

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Esplanade des thermes devant le jardin thermal

Description

Catégorie technique

Sculpture

Structure et typologie

Fixe ; revers sculpté

Matériaux et techniques d'interventions

Marbre

Description matérielle

La statue de la Muse bagnéraise est installée au milieu d'un parterre enherbé de plan carré, à l'extrémité de l'aile sud des grands thermes, au pied des lacets du jardin thermal. Réalisée en marbre blanc, elle tient sur un socle discret, lui-même posé sur un piédestal haut de 1m50 environ, dont le marbre gris clair de Saint-Béat crée un contraste. La muse est représentée sous les traits d'une jeune femme debout, élancée, à peine vêtue d'un voile léger qui laisse percevoir sa nudité. En appui sur le pied gauche, le pied droit un peu avancé, elle esquisse un déhanchement grâcieux qui la fait pencher légèrement sur sa droite. Tandis que la main gauche prend appui sur la lyre posée au sol contre sa hanche, sa main droite se lève ouverte, suivant la direction de son regard levé vers le ciel. Toute l'attitude évoque l'attention à l'inspiration poétique de l'instant. La signature et la date figure sur le socle. Le piédestal, de plan carré, est gravé sur sa face ouest (côté jardin).

Indexation iconographique normalisée

Représentation humaine ; debout ; nudité ; femme imaginaire ; poésie

Description de l'iconographie

Représentation de la muse de la poésie bagnéraise, inspiratrice des poètes de la ville

Dimensions normalisées

H = 200 cm ; la = 100 cm ; pr = 55 ; hauteur du socle = 20 cm ; hauteur du piédestal = 170 cm

État de conservation (normalisé)

Bon état

Inscription

Signature (gravé, sur l'oeuvre) ; date (gravé, sur l'oeuvre) ; inscription concernant l'iconographie (gravé)

Précisions sur l'inscription

Signature et date : J. Escoula 1909 (gravée sur le socle) ; inscription signalétique (gravée sur le piédestal) : "La ville des baisers Bagnères aux vents du soir/livre sa nudité de nymphe et de baigneuse/Les paroles d'amour sur sa lèvre rieuse/Pareilles à de bleux ramiers viennent s'assoir/Laurent Tailhade".

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Personnalités liées à l'histoire de l'objet

Fortassin Bertrand (commanditaire) ; Dujardin-Beaumetz Henri (commanditaire)

Lieu de création

Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris

Etape de création

Oeuvre unique

Siècle de création

1er quart 20e siècle

Année de création

1909

Description historique

La "muse bagnéraise" est une oeuvre de Jean Escoula (1851-1911) considéré comme le chef de file de l'école bagnéraise de sculpture, en cette période charnière du 19e siècle au 20e siècle. Né à Bagnères où il est pris très tôt comme apprenti marbrier auprès de plusieurs entreprises, il part à 22 ans à Paris où il travaille dans les ateliers de sculpteurs renommés (J.B. Carpeaux, Jean Gautherin puis Auguste Rodin qu'il quitte en 1902). Il se spécialise peu à peu dans le nu féminin. Il produit à titre personnel des oeuvres remarquées et remporte plusieurs médailles. Il forme dans ses ateliers son fils Jacques Escoula et son neveu Jean-Marie Escoula-Marot. En 1905, le secrétaire aux Beaux-Arts Henri Dujardin-Beaumetz et le maire Bertrand Fortassin lui passent commande pour une statue de "muse bagnéraise" qui deviendra l'aboutissement de son oeuvre. Il dessine le modèle en 1907, commande le marbre en 1908 et achève la statue au début de l'année 1909 (coût 8 000 francs dont 2 500 de marbre). Il confie la confection du piédestal à son ami d'enfant ouvrier marbrier Justin Dulout. L'oeuvre reçoit un accueil très favorable au Salon de la société nationale en avril. En juillet 1909, la sculpture est acheminée à Bagnères par le train. Le choix de l'emplacement (Place des Thermes, devant l'ancien hospice délabré), ne convient pas à l'auteur, mais une inauguration en grand pompe le 5 septembre suivant consacre son talent devant les Bagnérais. Promu Officier de la Légion d'honneur en 1910, Jean Escoula décède à Paris en juillet de l'année suivante, laissant une oeuvre inachevée , la "Pyrénéenne", qui devait faire pendant à la Muse bagnéraise.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Observations

Oeuvre majeure, de matûrité, du sculpteur bagnérais Jean Escoula (1851-1911) considéré comme le chef de file de l'école bagnéraise de sculpture à la charnière des 19e et 20e siècle.

Intérêt de l'objet

À signaler

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47