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Plateforme ouverte du patrimoine

Parc thermal dit Jardin des Thermes

Désignation

Dénomination de l'édifice

Parc

Appellation d'usage

Jardin des Thermes

Titre courant

Parc thermal dit Jardin des Thermes

Localisation

Localisation

Occitanie ; 65 ; Bagnères-de-Bigorre ; 5 Place des Thermes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hautes-Pyrénées

Canton

Haute-Bigorre (La)

Adresse de l'édifice

Thermes (Place des) 5

Références cadastrales

2014 AI 13, 14

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Bosquet ; groupe d'arbres ; topiaire ; clairière ornementale ; canal de jardin ; kiosque ; belvédère de jardin ; allée

Nom de l'édifice

Établissement thermal

Références de l'édifice de conservation

IA65000437

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 2e moitié 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle

Description historique

Le principe en était inscrit dans le plan d'embellissement de la ville en 1787. La promenade était à la fois une nécessité thérapeutique et un rite social : corollaire indispensable de la cure, elle offrait une fonction sociale évidente comme lieu de rencontre et d'échanges entre les curistes. Il est probable que la promenade des Thermes s'est définitivement fixée dans le paysage avec la construction des Grands Thermes (1823-1828). Elle conduisait sur les hauteurs, d'où l'on bénéficiait d'une vue plongeante sur la ville, reliant la ville basse aux Bains des Capucins (Bains de la Reine), aux Bains du Dauphin et au-delà à la Fontaine Ferrugineuse. C'est toujours un itinéraire ombragé qui emprunte des allées plantées d'alignement ou des lacets qui serpentent à travers des versants boisés. La promenade des thermes est bien visible sur les plans d'alignement de la ville établis au 19e siècle. Son point de départ se tenait sur la Place des Thermes, entre l'Hospice Saint Barthélémy qui bordait l'esplanade thermale au sud et les Grands Thermes : emplacement actuellement ponctué par la Muse bagnéraise. Le kiosque est figuré sur une estampe dessinée vers 1860 (cf. médiathèque) : on l'appelait alors "promenade du kiosque". L'ensemble du parc thermal avec ses terrasses a été complètement réaménagé de 1919 à 1935, après la démolition de l'ancien hospice Saint-Barthélémy, sous l'impulsion du maire Prosper Noguès. Cette démolition a permis le rattachement de l'espace situé à l'extrémité de l'avenue thermale, où est placée la fontaine de Jouvence en 1934. Une carte postale Labouche des années 1920-30 montre les arbres (des feuillus) en pleine maturité : les vues sur la ville sont déjà bouchées. La promenade est alors intitulée "jardins suspendus des thermes", "promenade des thermes" désignant de préférence le boulevard devant les thermes. Un ensemble de sculptures et de bas-relief est mis progressivement en place au cours du 1er tiers du 19e siècle : le jardin des thermes devient ainsi le mémorial des femmes illustres qui ont fréquenté Bagnères. Le kiosque a fait l'objet d'une reconstruction au cours de la deuxième moitié du 20e siècle.

Description

Typologie de plan

Jardin irrégulier

Typologie du couvrement

Partie d'élévation extérieure

Jardin en pente ; jardin en terrasses

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Bosquet ; groupe d'arbres ; topiaire ; clairière ornementale ; pelouse ; rocaille de jardin

Commentaire descriptif de l'édifice

Le versant boisé qui surmonte la ville de Bagnères au voisinage immédiat des grands thermes constitue un véritable parc thermal. Il se compose d'un ensemble de chemins en lacets et de terrasses plantées de massifs arborés. L'entrée des "lacets des thermes" est marquée par la statue de la "Muse bagnéraise". Des allées suffisamment larges pour une déambulation croisée, bordées de bancs de repos, ont été aménagées sur la pente. Deux étapes importantes jalonnent ce petit parcours : le kiosque octogonal et l'espace belvédère qui occupe un promontoire naturel à l'extrémité du coteau d'où l'on domine la ville. Les cheminements sont jalonnés de bas-reliefs. Une goulette en rocaille aujourd'hui à sec, composée de petits rochers hérissés, conduisait une cascatelle jusqu'au niveau du monument à Sophie Cottin. Une autre cascatelle retombait sur l'amphithéâtre du kiosque et se trouvait canalisée sur son pourtour : le cheminement maçonné est encore bien visible. Les arbres présentent une palette végétale recherchée : hêtres, charmes, érables, tulipiers de Virginie. Typique des jardins thermaux, cet aménagement constitue une transition paysagère entre les esplanades thermales et la montagne.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudiée dans la base Palissy)

Commentaires d'usage régional

Jardin paysager ; jardin public

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM65002605 ; IM65002601 ; IM65002602 ; IM65002606 ; IM65002604

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Conditions d'ouverture au public

Ouvert au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Fournier Claire

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Point de départ de la promenade au pied de la statue de la muse bagnéraise.
Point de départ de la promenade au pied de la statue de la muse bagnéraise.
© Inventaire général Région Occitanie ; © Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
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Point de départ de la promenade au pied de la statue de la muse bagnéraise.
Point de départ de la promenade au pied de la statue de la muse bagnéraise.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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