Bas-relief
Bas-relief : Sophie Cottin, écrivain (1770-1807)
Occitanie ; 65 ; Bagnères-de-Bigorre ; parc thermal
65059
Hautes-Pyrénées
Parc thermal
IA65000400
En ville
Sculpture
Revers plat (?)
Marbre
Bas-relief en marbre blanc placé en bordure d'un des lacets du chemin, contre le versant qui s'élève depuis les thermes vers les anciens Bains de le Reine. Le bas-relief est appliqué au talus et ne permet pas de voir la structure du revers. Il représente une jeune femme assise, vue en buste jusqu'à la taille, vêtue d'une robe-voile largement décolettée, de style Empire, les cheveux bouclés autour de la tête et retenus par un ruban serre-tête. Le visage légèrement penché sur sa droite, elle a une expression rêveuse et regarde dans le vague, tandis qu'elle semble vouloir écrire, sa main gauche appuyée sur une feuille de papier ouverte devant elle et sa main droite tenant une plume. Le bas-relief est présenté dans une véritable composition paysagère, au-dessus de l'arrivée d'une cascatelle dans son cheminement de rocaille, et sous un rideau d'ifs sombres qui confère à l'ensemble un caractère romantique.
Portrait ; personnage historique ; femme ; écriture ; littérature ; poésie
Portrait en buste (jusqu'à la taille) de la romancière poétesse Sophie Cottin (1770-1807) habillée à la mode Empire d'une robe-voile très décolettée, écrivant dans un cahier ouvert devant elle.
Ha = 100 cm ; la = 10 cm
Bon état
Signature (gravé) ; inscription concernant le donateur (gravé)
Signature (gravée) : JEAN ESCOULA SCULPSIT ; inscription concernant le donateur (gravée) : FERNAND DE CARDAILLAC DONAVIT
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
Oeuvre unique
1er quart 20e siècle
1910
Le bas-relief représentant Sophie Cottin est une oeuvre de Jean Escoula (1851-1911) considéré comme le chef de file de l'école bagnéraise de sculpture, en cette période charnière du 19e siècle au 20e siècle. Né à Bagnères où il est pris très tôt comme apprenti marbrier auprès de plusieurs entreprises, il part à 22 ans à Paris où il travaillera dans les ateliers de sculpteurs renommés (J.B. Carpeaux, Jean Gautherin puis Auguste Rodin qu'il quittera en 1902). Il se spécialise peu à peu dans le nu féminin. Il produit à titre personnel des oeuvres remarquées et remporte plusieurs médailles. Il forme dans ses ateliers son fils Jacques Escoula et son neveu Jean-Marie Escoula-Marot. Après l'inauguration de la Muse bagnéraise qui a lieu de 5 septembre 1909, Jean Escoula, promu Officier de la Légion d'honneur en 1910, lègue à la ville de Bagnères le bas-relief de la femme de lettres Sophie Cottin (1770-1807). Connue pour ses oeuvres empreintes de Romantisme, cette auteure avait séjourné à Bagnères où elle avait connu le philosophe Pierre-Hyacinthe Azaïs. L'oeuvre est mise en place le 28 août de cette même année 1910, au débouché d'une cascatelle, dans un des lacets du jardin des thermes dont l'accès principal est signalé par la statue de la Muse bagnéraise. Jean Escoula décèdera à Paris peu après, en juillet 1911.
Propriété de la commune
Il s'agit de la dernière oeuvre offerte par le sculpteur bagnérais Jean Escoula à sa ville natale.
À signaler
Dossier individuel
2014
2014
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