Autel (2) ; retable (2)
De la Vierge ; de saint Joseph
Ensemble des autels secondaires
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Salmbach ; rue Principale ; rue de l'Eglise ; église paroissiale Saint-Etienne
67432
Anciennement région de : Alsace
Lauterbourg
Principale (rue) ; Eglise (rue de l')
Église paroissiale Saint-Etienne
IA67008889
En village
Menuiserie ; sculpture
Bois : doré, argenté
Le tombeau, galbé en élévation, porte un décor sculpté rococo. Il est adossé au soubassement d'un retable architecturé, encadré de deux colonnes et agrémenté de statues placées de part et d'autre du retable, sur des consoles, et en sa partie centrale, dans une fausse niche, ménagée entre deux grandes volutes, au-dessus d'un cartouche rocaille doré (pour les statues, voir sous-dossier). Le couronnement des retables est orné de motifs rocaille. En partie inférieure, au centre, y est rapportée une sorte de dais en forme de coquille godronnée renversée, bordée de lambrequins (s'apparentant à ceux qui pendent de l'abat-voix de la chaire), d'où émergent des rideaux écartés ; sur l'autel de la Vierge ces rideaux encadrent un disque sur lequel est sculptée la lune et des étoiles, entouré de faisceaux de rayons au-dessus de nuées argentées rapportées ; sur l'autel de saint Joseph, ils encadrent un nuage doré rayonnant, également au-dessus de nuées argentées. En partie supérieure est placé un tableau (sous-dossier).
L = 225 (Longueur de l'autel)
Oeuvre remaniée.
2e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle, limite 19e siècle 20e siècle
Ces autels datent de la fin du 2e quart du 18e siècle. D'après un document d'archives, ils étaient en place en 1747 mais pas encore consacrés ; la fabrique et la commune s'en sont partagés les frais (A.D. 67, 2 G 5828). Ils pourraient être dus aux mêmes menuisier et sculpteur que la chaire et les confessionnaux. Cet ensemble suscite à plusieurs égards des rapprochements avec le mobilier de l'église de la localité voisine, Schleithal, certainement dû aux mêmes artisans Les autels subirent quelques modifications au fil du temps. En 1846, le curé indiquait que le conseil municipal avait alloué la somme de 3000 francs pour la restauration des autels et ajoutait que si le préfet n'approuvait pas cette allocation, l'évêque interdirait ces autels usés et délabrés où l'office ne pourrait plus être célébré (A.D. 67, V260). En 1847, les travaux n'étaient apparemment pas encore exécutés car on évoquait alors encore la nécessité de réparer les autels (A.D. 67, 2 OP TC/234). C'est sans doute peu après que les tableaux qui ornaient les couronnements furent remplacés (les cadres sont peut-être d'origine). A la même époque ou peut-être plus tard, par exemple lors de la mise en place des statues à la fin du 19e siècle, on déplaça les coquilles et les rideaux sur les couronnements qui étaient très vraisemblablement placés plus bas initialement, à savoir juste au-dessus de l'emplacement de la statue principale (des traces d'arrachement ou de modifications sont visibles à cet endroit). Ceci occasionna le transfert des tableaux un peu plus haut (l'emplacement d'origine des nuées rapportées resterait quant à lui à déterminer). Le couronnement du retable lui-même semble avoir perdu des éléments de décor dans son quart inférieur et des statuettes d'anges étaient peut-être placées dans le prolongement des colonnes. De la même campagne de rénovation date certainement l'encadrement des statues principales. Celui-ci fut accosté de volutes étirées qui pourraient n'être que d'étroits ailerons ayant précédemment flanqué le retable et qui seraient réutilisés là à l'envers. On ignore ce qui est advenu des statues d'origine ; seule, peut-être, une statue de la Vierge à l'Enfant conservée (voir dossier) pourrait avoir orné l'autel de la Vierge. Sur une carte postale datant certainement du 3e quart du 20e siècle, l'autel de la Vierge présente en son centre une statue de la Vierge de Lourdes, celle qui orne à présent l'autel de la chapelle du cimetière, tandis que sur l'autel de saint Joseph, les statues de part et d'autre de celle de saint Joseph sont inversées par rapport à leur emplacement actuel. Les chandeliers et la croix d'autel sont contemporains des statues actuelles mais étant donné leurs dimensions, les chandeliers n'étaient pas forcément destinés à ces autels (voir sommaire objets mobiliers).
Propriété publique (?)
Dossier avec sous-dossier
Statue (6) ; tableau d'autel (2)
IM67014389 ; IM67014390
Chandeliers d'autel (4) ; croix d'autel
1999
2001