Calice
Calice
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sundhoffen ; église Saint-Joseph, temple (simultaneum)
68331
Anciennement région de : Alsace
Andolsheim
Église Saint-Joseph, temple (simultaneum)
IA68008457
En village
Orfèvrerie
Argent : doré, ciselé, repoussé, fondu
Calice constitué de trois pièces. Un pied circulaire ajouré d'une frise montée sur une bâte ; le dessus du pied à profil en talon renversé ; la tige formée d'un noeud ovoïde entre deux collerettes ; une coupe légèrement évasée. L'ensemble du décor est traité à l'aide de différentes techniques, soit il est ajouré (la frise du pied et probablement la fausse-coupe), soit traité au repoussé et ciselé (ensemble du décor du pied, du noeud et probablement de la fausse-coupe), soit fondu comme c'est le cas des têtes d'angelots qui sont rapportées sur le pied et le noeud.
Angelots, feuilles d'acanthe.
H = 26,5 ; d = 15,5 (Diamètre du pied)
Restauré, une plaque en métal doré a été soudée au niveau de la jonction du pied et de la tige, de même le système de fixation des différents éléments à été modifié : le pied ne peut plus être désolidarisé de la tige, tandis que la coupe peut être dévissée de la tige (pas de vis). Manque : la fausse coupe a disparu.
Poinçon de maître ; poinçon de ville ; armoiries (gravées, sur l'oeuvre)
Poinçon de maître insculpé sous le pied, en partie lisible : I R de part et d'autre d'une étoile à cinq branches, le tout est surmonté d'une couronne ; sous l'étoile une troisième lettre (?) non identifiable (poinçon en partie écrasé). Poinçon de ville, insculpé sous la coupe : écu surmonté d'une fleurs de lys, et contenant le chiffre 13 en biais. Description des armoiries : écu fascé à une bande portant 3 coquilles, timbré d'une couronne comtale et surmonté d'un bonnet à deux hémisphères encadré par deux crosses.
Alsace, 67, Strasbourg
2e moitié 17e siècle
Calice datant de la 2e moitié du 17e siècle. Bien que quelque peu dénaturé (disparition de la fausse-coupe et modifications structurelles), cette oeuvre est remarquable pour différentes raisons. Elle appartient à un groupe de pièces similaires ayant une décoration identique ou très proche fabriquées aussi bien en France (Paris, Nantes, Nancy ou Strasbourg) qu'en Italie (Rome). Celle-ci fut fabriquée à Strasbourg, comme le prouve le poinçon de ville insculpé sous le pied. Cependant, ce constat est contredit par le poinçon de maître, insculpé sous le revers du pied : ce dernier n'a pas la forme de ceux usités alors par les orfèvres strasbourgeois, de plus, il n'est pas répertorié sur les plaques d'insculpation de cette ville. Le fait que chaque poinçon se trouve porté seul sur une partie différente pourrait laisser penser que si le pied fut fabriqué par l'orfèvre I. R. dans un centre non identifié, la coupe l'aurait été à Strasbourg avant la Révolution. Néanmoins, la réalisation à Strasbourg ne semble pas faire de doute, lorsqu'on compare cette pièce avec un calice identique conservé à l'église Saint-Trophime d'Eschau (Bas-Rhin), oeuvre du Strasbourgeois Daniel Hammerer, maître en 1659. En outre, le propriétaire ancien ou le commanditaire du calice d'Eschau fut la même personne que celui de Sundhoffen puisque les mêmes armoiries sont gravées sur le pied.
Propriété d'une association
2000/09/26 : classé au titre objet
À signaler
Dossier individuel
1998
1999