Bateau citerne
Quatre mâts barque ; pétrolier
QUEVILLY
Bateau citerne : quatre mâts barque (pétrolier) dit QUEVILLY
Normandie ; Seine-Maritime (76)
Anciennement région de : Haute-Normandie
Rouen
Patrimoine maritime
Acier
Construction rivée. Mâts de 58 m. Figure de proue de 4.50 m. en bois de tulipier d'Amérique sculptée par Jean-Baptiste Fouché. Elle représente une sirène normande ayant au front une étoile et brandissant une torche enflammée dans sa main droite (symbole du pétrole). 16 compartiments : 2 citernes à pétrole, 2 cales étanches, 12 compartiments étanches. Chargement par gravité en 30 heures, déchargement en 48 heures par pompage. A partir de 1910, le bateau est équipé de 2 moteurs diesel de submersible de 300 cv entraînant deux hélices. T.S.F. après 1910. , vitesse : maximum : 15 noeuds
L = 105 ; la = 13,90 ; longueur entre les perpendiculaires = 93.50 m ; longueur hors tout = 105 m ; largeur = 13,90 m ; creux = Au pont : 8.10 m ; tirant d'eau = 6.50 m ; port en lourd = 3 200 tonnes ; jauge brute = 3 440 tonneaux ; jauge nette = 2 873 tonneaux ; voilure = 4 500 m2
Oeuvre détruite
Inscription
Inscription concernant l'appellation : QUEVILLY
Marine marchande française, Prentout-Leblond & Bonniface, Rouen (commanditaire)
France, Haute-Normandie, 76, Grand-Quevilly
4e quart 19e siècle
1897
Commanditaire : Marine marchande française, Prentout-Leblond & Bonniface, Rouen. Lancement : 20 mars 1897, date des essais : 19 juillet 1897 Série de deux : QUEVILLY, DUNKERQUE. La marraine du navire, le 20 mars 1897, est Mme veuve Lemarchand, le parrain est M. Massieu, ancien juge au tribunal de commerce, membre du comité de surveillance des Chantiers de Normandie. Commandé par la société Prentout-Leblond, le QUEVILLY est initialement utilisé pour le transport du pétrole dès 1897 sur la ligne Philadelphie-Grand-Quevilly. Le voilier se distingue par deux sauvetages périlleux de voiliers américains. En 1910, le QUEVILLY est équipé de deux moteurs qui le dispensent des frais de remorquage (Rouen-Cap-Lizard, à la pointe sud-ouest de l'Angleterre). Il échappe à plusieurs reprises aux torpillages meurtriers de la fin de la première Guerre Mondiale pour se trouver affecté en qualité de bateau ravitailleur sur la base américaine des Açores de 1918 à 1920. En 1921, de retour aux Chantiers qui l'ont vu naître, il est désarmé puis démâté. Subissant la concurrence des vapeurs et la crise du fret, le bateau reste deux années à quai sans trouver de nouvel armateur. Il est renommé DEODATA à son départ, le 13 mars 1924. L'ex grand voilier travaille désormais au service d'une compagnie norvégienne et transporte successivement des huiles minérales, des huiles de baleine, du charbon puis des carburants. Il est torpillé en Mer-du-Nord, au large de l'Ecosse, le 21 octobre 1939.
Propriété privée
Dossier individuel
1996
2003
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80