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Plateforme ouverte du patrimoine

statue : Vierge à l'Enfant

Désignation

Dénomination de l'objet

Statue

Titre courant

Statue : Vierge à l'Enfant

Localisation

Localisation

Occitanie ; 81 ; Albi ; Sainte-Cécile (place) ; cathédrale Sainte-Cécile

Numéro INSEE de la commune

81004

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Tarn

Canton

Albi

Adresse de l'édifice

Sainte-Cécile (place)

Nom de l'édifice

Cathédrale Sainte-Cécile

Référence Mérimée de l'édifice

IA81000300

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

À l'intérieur du sanctuaire, au centre de la travée d'axe.

Description

Catégorie technique

Sculpture

Structure et typologie

Revers ébauché

Matériaux et techniques d'interventions

Calcaire ; peint

Description matérielle

Sculpture creusée dans un bloc de calcaire rectangulaire. Revers ébauché. Elle est polychrome.

Indexation iconographique normalisée

Vierge à l'Enfant, en pied

Description de l'iconographie

La Vierge porte un vêtement ample, très richement orné. Sa robe au large col décolleté en carré est taillée dans un tissus doré imprimé de motifs pourpres. Les manches amples sont retournées aux extrémités et le col laisse voir un vêtement léger porté à même la peau. Elle s'enveloppe dans un épais manteau retenu sur les épaules par un somptueux fermail. Le traitement du drapé traduit avec réalisme l'épaisseur de l'étoffe et souligne le déhanchement du personnage. L'enfant Jésus porte en revanche une tunique verte très ample. D'une très grande sobriété avec un col largement ouvert, elle laisse deviner un corps trapu et potelé qui n'est pas d'une très belle facture. La Vierge à l'Enfant présente un visage ovale très fin et très lisse dont le profil est rectiligne. Le nez est très long, les lèvres légèrement pincées et les traits sont très réguliers. Elle s'apparente plutôt aux angelots qui meublent l'intérieur du choeur et rappelle aussi les personnages féminins de la clôture du choeur. L'enfant qu'elle tient sur son bras gauche présente un visage grossier. Les oreilles sont trop grosses, les yeux et la bouche trop grands. Ce visage sans grâce est posé sur un cou trop court. £La Vierge porte une couronne fleuronnée (en partie brisée probablement à l'époque révolutionnaire) sur laquelle on observe des fleurs à 5 pétales bilobés. Ces fleurs que l'on retrouve ailleurs dans la clôture sont également celles qui figurent sur le rosaire que tient l'ange 39 voisin.

Dimensions normalisées

H = 130 ; la = 50 ; pr = 43

État de conservation (normalisé)

Manque

Précisions sur l'état de conservation

La couronne de la Vierge est très endommagée. Sur le devant, il manque une "étoile", un fleuron et une fleur. La polychromie du visage de la Vierge est très dégradée, en particulier sur le côté droit. La couleur actuelle, très laiteuse pourrait permettre de penser à une restauration. Le visage de l'enfant est en très mauvais état en ce qui concerne la polychromie. Epaufrure importante sur le phylactère entre les bras de l'Enfant Jésus et sur toute la longueur. Ecaillements multiples de la polychromie sur les lettres dorées et sur la surface verte du phylactère. L'enroulement qui figurait sur le pied gauche de la vierge a disparu. Le costume de la Vierge est très poussiéreux. Il est difficile de distinguer le dessin de l'impression. On note de nombreux écaillements dans la polychromie au niveau du buste et sur le devant des plis à la base de l'oeuvre. Le manteau présente de nombreux écaillements dans la polychromie (doublure sombre surtout). Les orteils du pied gauche de l'enfant Jésus sont mutilés. Le socle présente de multiples graffitis

Inscription

Inscription (en relief, sur l'oeuvre)

Précisions sur l'inscription

Inscription sur le phylactère : "ECCE ENIN EX HOC BEATAM ME DICENT OMES GENERACIOE[...]"

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

4e quart 15e siècle

Description historique

Cette sculpture appartient à l'ensemble sculpté du choeur d'Albi réalisé entre 1474 et 1485. Son état semble être identique à celui de l'oeuvre à la fin du 19e siècle. Les clichés de Louis Aillaud (1882) en témoignent. Les graffitis sont nettement visibles sur les clichés d'Estève réalisés au début du siècle. (M.H.85.027). Le Congrès Archéologique de France de 1982 signale que la statue a peut-être fait l'objet de restaurations mais rien ne permet de l'affirmer.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Date et typologie de la protection

1862 : classé au titre immeuble

Intérêt de l'objet

À signaler

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Sous-dossier

Intitulé de l'ensemble

Ensemble de la statuaire de grande taille

Référence de l'ensemble

IM81001038

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2011

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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