Statue
Statue : saint Philippe
Occitanie ; 81 ; Albi ; Sainte-Cécile (place) ; cathédrale Sainte-Cécile
81004
Tarn
Albi
Sainte-Cécile (place)
Cathédrale Sainte-Cécile
IA81000300
En ville
À l'intérieur du sanctuaire, sur le flanc sud près de la porte latérale
Sculpture
Revers ébauché
Calcaire ; peint
La statue de Philippe se situe à l'intérieur du sanctuaire sur le flanc sud près de la porte latérale méridionale. Elle a été travaillée en creux à partir d'un bloc rectangulaire de grandes dimensions de façon à dégager les branches supérieures de la croix latine et la tête du personnage. Si la tête du saint, posée sur un cou bien épais ne présente aucune dégradation notable, les branches de la croix latine, traitées de manière plus fine n'ont pas résisté aux chocs. Le reste du personnage ayant été moins profondément travaillé, présente un bon état de conservation dans son ensemble. Comme les autres, cette statue n'a pas été travaillée sur l'arrière. Cela se remarque nettement du côté gauche du personnage, au dos de la croix.
Saint Philippe, en pied ; croix ; phylactère
Philippe porte un lourd manteau de couleur claire sur ses épaules et une longue tunique rouge dont les manches sont retournées aux extrémités. Un vêtement léger porté à même la peau se remarque au niveau de l'encolure de la tunique. Le manteau concentre sur le côté droit de nombreux plis en V tandis que la tunique, comme ailleurs dans le sanctuaire présente une série de plis tuyautés et cassés au niveau des pieds du personnage.£Le vêtement de Philippe est le seul à présenter un liseré doré au niveau de l'encolure. De même, Philippe est le seul personnage du sanctuaire avec Jacques le Majeur à porter un couvre chef. Il s'agit d'un bonnet de cuir qui tombe sur les oreilles. L'extrémité droite munie d'un bouton de bois permettait d'attacher ce bonnet sous le menton. Beaucoup plus sobre que le chapeau de Jacques le Majeur, cette coiffe pourrait faire allusion au bonnet phrygien en rappel du ministère apostolique du personnage. £Le rendu anatomique est fidèle. Le traitement du cou et de la main droite sont d'un vérisme exceptionnel. En revanche, il faut remarquer la difficulté à représenter correctement la main gauche dont seule la paume est visible. Les maladresses, autrefois cachées par le bras de la croix sont aujourd'hui nettement visibles. £D'un canon trapu, ce personnage présente un légère atrophie du tronc et des épaules.
H = 141 ; la = 55 ; pr = 40
Manque
Ecaillements dans la polychromie. Les doigts de la main gauche sont brisés. La croix est brisée dans sa partie supérieure. Coulures. Les orteils du pied droit sont brisés
Inscription (en relief, sur l'oeuvre)
Inscription sur le phylactère : "TAM ECCLAM CATHOLICAM CTORUM COMUNIONEM"
4e quart 15e siècle
Cette sculpture appartient à l'ensemble sculpté du choeur d'Albi réalisé entre 1474 et 1485. La réparation aujourd'hui visible sur la croix du personnage a probablement été réalisée dans la seconde moitié du 19e siècle. Elle apparaît nettement sur les clichés photographiques de Louis Aillaud (1882). A cette époque, le socle semble même disjointer plus qu'il ne le fait aujourd'hui ce qui laisse penser que la statue a été renfoncée au fond de la niche à la fin du 19e siècle ou au tout début du 20e siècle.
Propriété de l'Etat
1862 : classé au titre immeuble
À signaler
Sous-dossier
Ensemble de la statuaire de grande taille
IM81001038
2002
2011
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