statue : ange 78

Dénomination de l'objet

Statue

Titre courant

Statue : ange 78

Localisation

Occitanie ; Tarn (81) ; Albi ; Sainte-Cécile (place) ; cathédrale Sainte-Cécile

Numéro INSEE de la commune

81004

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Tarn

Canton

Albi

Adresse de l'édifice

Sainte-Cécile (place)

Nom de l'édifice

Cathédrale Sainte-Cécile

Référence Mérimée de l'édifice

IA81000300

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Dans le déambulatoire, à l'extérieur du sanctuaire, dans l'axe

Catégorie technique

Sculpture

Structure et typologie

Revers évidé

Matériaux et techniques d'interventions

Calcaire ; peint, polychrome

Description matérielle

Taillé dans un bloc de calcaire rectangulaire, l'ange 78 prend place dans la travée axiale du choeur. Il flanque le vieillard Siméon et fait le pendant de l'ange 38 situé à l'intérieur du sanctuaire. L'ensemble est polychrome.

Indexation iconographique normalisée

Ange, en pied ; phylactère ; AM ; rosaire

Description de l'iconographie

L'ange porte une longue aube blanche taillée dans un tissus épais. Ce vêtement très ample ressemble à celui des nombreux anges du flanc intérieur nord du choeur. Bouffant à la taille, il présente un beau drapé à base de profonds plis tuyautés qui se cassent en s'accumulant sur les chevilles du personnage. Les plis parfois recreusés en long témoignent de l'habileté du sculpteur à travailler le drapé. De même, les manches resserrées au niveau des poignets s'animent de plis en zigzag qui renforcent l'impression d'un habit trop grand. L'aube reste sobre. Elle ne présente à sa base qu'un large liseré de couleur pourpre où d'autres avaient un galon doré. Elle s'ouvre au niveau du col, laissant voir l'aminct blanc. Un épais surcol doré qui semble avoir été tressé retient l'aube fermée. Il est lui même maintenu par une cordelière rouge ornée de glands qui traverse deux anneaux. L'extrémité des manches s'enrichit d'un "bracelet" réalisé dans la même matière que le col.£Il porte les cheveux courts. De ravissantes mèches blondes en crochet se répartissent tout le tour du visage y compris sur la frange. Ces mèches laissent voir les oreilles de l'ange ce qui est assez rare dans le choeur d'Albi. Le visage est large mais habilement proportionné. Les yeux de grande taille sont étirés en amande et présentent le détail de la caroncule lacrymale. Les orbites assez marquées sont signalées par un léger renfoncement de part et d'autre de chaque oeil et par les ailes du nez bien marquées. Joufflu, ce personnage a un menton peu saillant et la bouche entrouverte.£Le soin apporté au visage se retrouve dans le traitement des mains. La main droite est très réaliste. Légèrement potelée, les doigts sont clairement identifiés et présentent le détail des ongles et des phalanges. La main gauche semble plus maladroite car elle est plus épaisse que l'autre mais on y remarque tout de même quelques efforts de l'artiste pour restituer les creux qui apparaissent sur le dos de la main entre les tendons.£L'ange tient le monogramme de la Vierge A.M. ceint par un rosaire où fleurissent des boutons de rose. Ce personnage rejoint ainsi le programme iconographique présent à l'intérieur du choeur. En réalité il l'annonce déjà dès le déambulatoire en faisant le pendant de l'ange suivant qui présente pour sa part le monogramme du Christ.

Dimensions normalisées

H = 74 ; la = 29 ; pr = 31

État de conservation (normalisé)

Manque

Précisions sur l'état de conservation

Ecaillements dans la polychromie. Le pouce de la main droite est brisé à son extrémité. Le monogramme A.M est endommagé de même que le rosaire. Le sommet de l'aile droite manque. Le sommet de l'aile gauche a été brisé et restauré.

Personnalités liées à l'histoire de l'objet

Louis I d'Amboise (commanditaire)

Siècle de création

4e quart 15e siècle

Description historique

Cette sculpture appartient à l'ensemble sculpté du choeur d'Albi réalisé entre 1474 et 1485. L'oeuvre présente des dégradations. Elle a été restaurée comme en témoigne le haut de l'aile gauche. Il est encore aujourd'hui escamotable et tient seulement par deux petits tenons de bois. L'état de l'oeuvre est comparable à celui qui figure sur les clichés de Louis Aillaud datés de 1882. On le retrouve sur ceux du photographe Estève conservés aux Archives Photographiques des Monuments Historiques (M.H. 85.041) pris dans les années 1920-1925. Il ne semble pas y avoir de dégradation importante depuis cette époque.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Date et typologie de la protection

1862 : classé au titre immeuble

Intérêt de l'objet

À signaler

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Sous-dossier

Intitulé de l'ensemble

Ensemble de la statuaire de grande taille

Référence de l'ensemble

IM81001038

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2012

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47