Retable
Retable architecturé
Du maître-autel
Retable du maître-autel
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; place du 137e R. I. ; église paroissiale Notre-Dame
85092
Fontenay-le-Comte (commune)
137e R. I. (place du)
Église paroissiale Notre-Dame
IA85000507
En ville
Marbrerie ; taille de pierre ; sculpture ; peinture
Colonne
Pierre : taillé, doré, faux marbre, peint ; marbre (gris, rose) : taillé
La structure est en pierre, en partie peinte faux marbre, avec des colonnes en marbre et des éléments dorés. Les 8 colonnes du corps principal sont en marbre gris, les 4 colonnes du couronnement, aujourd'hui déposées au Musée Vendéen, sont en marbre rose. Les portes sont peintes.
Angelot ; prêtre
Médaillons avec angelots et bustes d'ecclésiastiques peints sur les portes donnant accès aux sacristies.
Dimensions non prises
Oeuvre mutilée ; surdécoré
La partie supérieure s'est effondrée pendant un ouragan ; la peinture faux marbre et le décor des portes sont modernes.
4e quart 17e siècle
1681
Le marché du retable du maître-autel a été passé le 17 décembre 1681 entre, d'une part le curé Jean Piot et les fabriciens de Notre-Dame, d'autre part le sculpteur tourangeau d'origine flamande Joseph Van Gheluwen ; le prix demandé par le sculpteur s'élevait à 3800 livres, cette somme incluant l'exécution d'un autel et d'un tabernacle. Le retable devait comporter comme motif principal une Assomption peinte ou sculptée, selon le choix du curé, des bas-reliefs sur les cotés et les statues des Evangélistes entre les colonnes du corps principal. Le couronnement devait être orné de deux statues d'anges, encadrant une statue de la Vierge provenant de l'ancien retable. Le tableau ou relief central, les bas-reliefs latéraux et les statues, détruits à la Révolution, ont été remplacés au 19e siècle. La partie centrale du couronnement, visible sur la gravure de Rochebrune, a été détruite lors d'un ouragan dans les années 1880 ; elle a été remplacée par une peinture en trompe-l'oeil au début du 20e siècle et, par la suite, les quatre colonnes de marbre rose ont été déposées au Musée Vendéen. En 1943, lors de la réouverture des baies du choeur, l'architecte des MH Jean Merlet déposa les médaillons en pierre du couronnement (voir doc. 03), qui avaient survécu à l'ouragan ; plusieurs fragments en ont été retrouvés au Parc Baron. A plusieurs reprises, notamment dans les années 1880, en 1903 et de 1929 à 1936, la dépose du retable fut envisagée pour dégager les absidioles datant de la Renaissance et les verrières du choeur. Une restauration du retable, s'inscrivant dans un projet plus vaste, est actuellement envisagée.
Propriété de la commune
1908/12/05 : classé au titre objet
À signaler
Dossier avec sous-dossier
Tableau (3) ; statue (5)
IM85000126 ; IM85000127
1994
2000