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Plateforme ouverte du patrimoine

2 machines à mouler : machines automatiques à deux bras de bascule pour moulage à la housse

Désignation

Dénomination de l'objet

Machine à mouler (2)

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Machine automatique à deux bras de bascule pour moulage à la housse

Titre courant

2 machines à mouler : machines automatiques à deux bras de bascule pour moulage à la housse

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 27, 43 avenue Albert-Thomas ; 1, 25 rue de Genève ; usine de porcelaine Guerry et Delinières, puis Bernardaud et Cie

Numéro INSEE de la commune

87085

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Limoges

Canton

Limoges-Corgnac

Adresse de l'édifice

Albert-Thomas (avenue) 27, 43 ; Genève (rue de) 1, 25

Nom de l'édifice

Usine de porcelaine Guerry et Delinières, puis Bernardaud et Cie

Référence Mérimée de l'édifice

IA87000210

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Au premier étage de l'ancien atelier de fabrication.

Description

Catégorie technique

Industrie de la céramique - du verre et des matériaux de construction

Structure et typologie

Matériau d'origine minérale (pâteux ; produit semi-fini)

Matériaux et techniques d'interventions

Métal ; bois

Description matérielle

Chacune de ces deux machines est constituée d'un châssis et de mécanismes métalliques. Elles sont enchâssées dans une table de travail en bois. Pour réaliser une tasse, des boules de pâte sont introduites dans les deux moules en plâtre fixés à l'extrémité des deux têtes ou mandrins de la machine. Chaque mandrin est mû par une poulie fixée à la base son axe vertical. Les deux poulies sont entraînées par l'axe de transmission principal de la machine, mû lui-même par un moteur électrique indépendant (non accessible). La vitesse de rotation peut atteindre 400 tours par minute. Les deux bras de la machine, auxquels sont fixés des calibres en acier, s'abaissent alternativement dans leur moule respectif, par un jeu de cames et galets. Par pression, ils appliquent la pâte sur les parois des moules (forme externe de la tasse), et donnent aux tasses leur forme interne ainsi que leur épaisseur. Le découpage du surplus de pâte s'effectue manuellement, à l'aide d'un fil à découper. Les tasses sont alors démoulées pour procéder à la finition manuelle des bords et à la pose de l'anse ('garnissage').

Dimensions normalisées

H = 0,85 m ; l = 2,20 m ; la = 1,40 m

État de conservation (normalisé)

Hors état de marche

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Siècle de création

1ère moitié 20e siècle

Description historique

Ces deux machines à mouler, appelées machines automatiques à deux bras de bascule, sont destinées à la fabrication de tasses, par moulage à la housse. Sans plaque signalétique ni inscription de fabricant, elles datent probablement de la première moitié du 20e siècle. Ce sont les deux seules machines de façonnage conservées par l'entreprise Bernardaud. Après l'arrêt de la fabrication en 1991, elles ont été intégrées au circuit de visite de la partie muséographique du site.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2002

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00

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Vue de la machine à mouler depuis le poste de travail : les deux bras à bascule et les moules en plâtre placés sur les mandrins. Un outil à découper l'excédent de pâte repose sur le moule de droite.
Vue de la machine à mouler depuis le poste de travail : les deux bras à bascule et les moules en plâtre placés sur les mandrins. Un outil à découper l'excédent de pâte repose sur le moule de droite.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Base de l'une des deux machines : les axes des mandrins avec leur poulie d'entraînement. En haut, à droite, la pâte à porcelaine.
Base de l'une des deux machines : les axes des mandrins avec leur poulie d'entraînement. En haut, à droite, la pâte à porcelaine.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Une machine à mouler vue en surplomb, du côté des mécanismes et des transmissions.
Une machine à mouler vue en surplomb, du côté des mécanismes et des transmissions.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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