Ostensoir
Ostensoir-soleil
Ostensoir-soleil
Guadeloupe ; Guadeloupe (971) ; Pointe-à-Pitre ; place Gourbeyre ; église Saint-Pierre et Saint-Paul
97120
Pointe-à-Pitre centre
Gourbeyre (place)
Église Saint-Pierre et Saint-Paul
IA97100213
En ville
Sacristie
Orfèvrerie
Argent : repoussé, doré, ciselé, fondu
Cet ostensoir-soleil, d'un type fréquent, porte une ornementation courante dans la première moitié du 19e siècle. Autour de la lunule, la gloire rayonnante est ornée d'une nuée avec des têtes d'angelots portée par une gerbe de blé. Sur le noeud, encadré également de têtes d'angelots, figure une grappe de raisins. Un pied néo-classique à piédouche quadrangulaire repose sur des griffes de lion de style Empire. Sur le pied est représenté l'Agneau mystique, symbole christique qui rappelle le sacrifice du Christ, son oeuvre rédemptrice et la parole de saint Jean-Baptiste. Ce modèle, largement répandu tout au long du siècle en de multiples variantes, se retrouve dans de nombreuses paroisses de l'île.
Angelot, agneau mystique ; ornementation (blé, raisin, palmette, canaux, ornement végétal)
H = 90 ; la = 41 ; pr = 21
Poinçon de maître ; grosse garantie Paris 1819-1838 ; inscription concernant le donateur (en creux, sur l'oeuvre)
Poinçon de maître identifié : L Loque, inscrit dans un losange horizontal, surmonté d'une balance et souligné par une étoile. Poinçon de garantie sur les rayons de la gloire, poinçon de garantie et poinçon de maître sur le socle. Poinçon de titre biffé à l'intérieur du socle. Inscription concernant le donateur : Donné à la paroisse Saint Pierre et Saint Paul des Abymes de Pointe-à-Pitre par Mr. P. Jnes PICOU. L'an 1826.
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris
2e quart 19e siècle
Cet ostensoir, réalisé après 1821, est l'oeuvre d'Antoine-Louis-Joseph Loque, un orfèvre parisien dont la production s'étale de 1821 à 1831. Il avait en effet succédé en 1821 à Jean-Ange-Joseph Loque, reçu maître orfèvre le 26 juillet 1777 et dont la boutique était installée au 16 du quai Pelletier à Paris. Antoine-Louis-Joseph Loque a participé, comme son prédécesseur, à la reconstitution du mobilier liturgique qui s'est opérée dans la seconde décennie du 19e siècle. Il n'est donc pas étonnant que cet ostensoir ait été donné en 1826 à la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Pointe-à-Pitre par l'un des membres de la famille Picou, une illustre famille de négociant pontois.
Propriété de la commune
Dossier individuel
2003
2003
Conseil régional de Guadeloupe - Service chargé de l'Inventaire 22, rue Perrinon 97100 Basse-Terre - 05.90.41.14.49