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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineCuiller, dite cuiller à saupoudrer 2
Cuiller, dite cuiller à saupoudrer 2


Référence de la notice
PM01001127
Nom de la base
Patrimoine mobilier (Palissy)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
10 novembre 2016
Date de dernière modification de la notice
24 juin 2024
Rédacteur de la notice
Prost Nelly
Mentions légales
© Monuments historiques
Désignation
Titre figurant dans l'arrêté ou l'étude
Cuiller, dite cuiller à saupoudrer 2
Appellation d'usage
dite cuiller à saupoudrer
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'objet
cuiller
Numéro artificiel de différenciation reporté sur l'objet
2
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Auvergne-Rhône-Alpes ; Ain (01) ; Trévoux ; place de la Terrasse ; mairie
Milieu d'implémentation (Inventaire)
en ville
Canton
Trévoux
Code INSEE de la commune
01427
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Description
Domaine
Orfèvrerie et autres objets en métal
Catégorie technique
orfèvrerie
Matériaux et techniques d'intervention
argent
Description matérielle
Argent, décor repercé ; cuiller à saupoudrer avec manche, cuilleron légèrement ovale repercé de fleurs stylisées. 3 poinçons insculpés sur le tige. Les armoiries d'alliance, ciselées sur la spatule ne sont pas identifiées.
Dimensions normalisées (en cm)
h = 2,8 ; pr = 6,6 ; la = 20,7 ; pds = 90
État de conservation
bon état
Date de l'enquête ou du récolement
2015
Inscription
poinçon de maître ; poinçon de ville ; poinçon ; armoiries (sur le manche)
Précision sur l'inscription
Poinçon de ville : couronne avec 3 fleurs de lys / tour avec entrée au centre, poinçon de la ville de Trévoux ; poinçon de prince : couronne puis dans un ovale vertical / 2 fleurs de lys / 1 fleur de lys, poinçon du Prince de Dombes ; armoiries (sur le manche) ; poinçon de maître : couronne surmontée de 3 fleurs de lys / F.L / B, orfèvre trévoltien François-Luc Bouvier.
Historique
Siècle de création (partie de siècle ou époque)
Lieu de création
lieu d'exécution : Rhône-Alpes ; Ain ; Trévoux
Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet
Description historique
Cette pièce a été acquise par la mairie de Trévoux lors d'une vente aux enchères à Dreux le 25 mai 2002 pour la somme de 1200 plus les frais. Datation : entre 1751 et 1771. François-Luc Bouvier : orfèvre de Trévoux de 1751 à 1786. Lorfèvrerie de Trévoux au 18e siècle (source Simone Hartmann-Nussbaum) : Laffinage des métaux précieux, une des principales activités de Trévoux depuis le 15e siècle, a fait la renommée de la ville et permis en partie le développement de lorfèvrerie au cours des siècles et limplantation de nombreux orfèvres. En complément, la création, en 1672, du poinçon de la marque qui autorise les fermiers généraux à prélever des droits de plus en plus élevés dans le royaume de France, excepté dans la principauté de Dombes, est probablement la seconde raison. Dès lors, les orfèvres trévoltiens pratiquent des prix de vente avantageux, ce qui attire une importante clientèle des régions voisines puisquils ne subissent ni surveillance, ni visite de gardes et quils ne payent pas de droit de poinçonnage. Cet usage se poursuit jusquà la suppression, en 1771, du Parlement de Dombes. Entre 1771 et 1786, sans poinçon de jurande et sans statuts, les orfèvres de Trévoux poinçonnent les objets quils fabriquent en appliquant trois fois leur poinçon de maître. Cest à partir de 1786, lorsque le rattachement à la cour des Monnaies de Lyon devient effectif, quun poinçon de jurande leur est attribué. En raison de cette particularité historique, lorfèvrerie de Trévoux ne porte que les poinçons de lorfèvre, du prince et de la ville. Celui de lorfèvre représente ses initiales et un symbole généralement surmontés dune couronne ; celui du prince Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine (1693-1736), montre ses armoiries dans un ovale couronné : trois fleurs de lys dor au bâton de gueule péri en barre posé en abîme ; celui de la ville reprend les armoiries de Trévoux : dargent, à une tour donjonnée de gueules, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef dazur chargé de trois fleurs de lys dor, accompagnées chacune à senestre dun bâton de gueules mis en bande qui est de Bourbon. De tels privilèges provoquent des plaintes régulières chez les orfèvres lyonnais et la supplique quils adressent, en 1727, au contrôleur général des finances fait état dune concurrence accrue « (...) de ce quà Trévoux, principauté de Dombes, à quatre lieux de Lyon, on fabrique des ouvrages dorfèvrerie à un prix beaucoup plus bas quà Lyon et que cette proximité produit des occasions dautant plus fréquentes à en tirer ces sortes de marchandises ». Lorfèvrerie de Trévoux, à son apogée au 18e siècle, compte vingt-six orfèvres recensés pour cette date, souvent réunis par des liens matrimoniaux. Parmi eux, six appartiennent à la famille Bouvier tandis que Benoît Julien est le beau-frère de Jean-Memmie Raussin ; ceci explique la similitude de certains symboles sur les poinçons dorfèvres.
Statut juridique et protection
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Typologie de la protection
inscrit au titre objet
Date et typologie de la protection
2016/02/05 : inscrit au titre objet
Observations
Demande de classement (CDOM du 22/06/2015). Numéro d'inventaire Ville de Trévoux : 2009.0.113. Production des orfèvres de la ville de Trévoux.
Références documentaires
Cadre de l'étude
Type de dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2015
Sources complémentaires
Sources d'archives
Base de données CAOA 2016 : 1OM15716
Publications
Chalabi, Maryannick, Jazé-Charvolin Marie-Reine, L'orfèvrerie de Lyon et de Tévoux, Cahiers du Patrimoine, mai 2000

Référence de la notice
PM01001127
Nom de la base
Patrimoine mobilier (Palissy)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
10 novembre 2016
Date de dernière modification de la notice
24 juin 2024
Rédacteur de la notice
Prost Nelly
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