Tableau
Tableau : La Vierge évanouie au pied de la croix
Hauts-de-France ; Aisne (02) ; Nogent-l'Artaud ; église Saint-Germain
02555
Anciennement région de : Picardie
Charly-sur-Marne
Église Saint-Germain
Dans l'église en hauteur entre deux baies
Peinture
Toile (support) : peinture à l'huile
Toile peinte dans un cadre de bois doré.
Vierge ; évanouissement ; déposition ; croix ; Christ ; mort ; sainte Marie-Madeleine ; sainte Marie Jacobie ; sainte Marie Salomé ; saint Joseph d'Arimathie ; saint Nicodème
Evanouissement de la Vierge au moment de la déposition de croix. La Vierge est allongée au pied de la croix, entourée des Trois Marie tandis que Joseph d'Arimathie et Nicodème descendent le corps du Christ de la croix.
H = 200 ; la = 300 (environ)
Oeuvre restaurée
Milieu 17e siècle
Attribué à Lubin Baugin (1610-1663) par Stéphane Loire, conservateur en chef au département des peintures du musée du Louvre. La vie et l'oeuvre de Lubin Baugin restent mal connus. Reçu maître dans la corporation des peintres de Saint-Germain-des-Prés en 1629, il séjourne en Italie de 1632 à 1640. A son retour, il a une importante activité de peintre d'église pour la capitale et dans d'autres lieux : dix-neuf de ses tableaux figuraient avant la révolution dans la cathédrale Notre-Dame, dont cinq seulement nous sont parvenus. Une part essentielle de son activité semble avoir été consacrée à l'exécution de peintures de dévotion dans des compositions parfois déclinées en plusieurs exemplaires. Il reçoit dès le XVIIIe siècle le surnom de Petit Guide, mais l'ascendant de Guido Reni sur son oeuvre paraît négligeable. L'influence de l'école de Fontainebleau, peut-être le résultat d'une formation au contact des décors de la résidence royale, celle de Raphaël, de Corrège ou de Parmesan semblent en revanche durables tout au long de sa carrière. Un peu plus de quatre-vingt tableau de l'artiste sont actuellement connus, dont près du quart montre la Vierge avec l'Enfant, parfois accompagnés de saints. On retrouve dans le tableau de Nogent-l'Artaud le type physique de la Vierge au long cou, aux mains éfilées et aux doigts pointus. Oeuvre que l'on peut dater du milieu du XVIIe siècle, époque où les Vierges de Lubin Baugin connaissent un succès considérable. La Vierge de Nogent-l'Artaud est comparée par Stéphane Loire avec une Vierge à l'Enfant de la collection Motais de Narbonne : on retrouve les mains allongées ou encore les couleurs acidulées. Par ailleurs, on peut comparer le Christ avec celui de La Vierge de Pitié, toile conservée dans la cathédrale Notre-Dame de Paris (PM7000709).
Propriété de la commune
Classé au titre objet
2012/09/10 : classé au titre objet
Arrêté n° 96. Arrêté d'inscription le 01/02/2007 dont le titre retenu était Descente de Croix
Dossier individuel